La salle de conférence de l’INRSP a abrité le samedi dernier, le lancement de la journée africaine de la médecine traditionnelle. Placée sous le thème : « Collaboration entre les praticiens de la médicine traditionnelle et les praticiens de la médecine conventionnelle ». la Cérémonie était présidée par le représentant du ministre de la santé, Docteur Ibrahima Coulibaly qui avait à ses côtés le directeur général de l’INRSP, le Pr. Mamadou Soungalo Traoré, le représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali, M. Mickaïlla Maïga, le président de la FEMATH et plusieurs autres personnalités œuvrant dans le domaine de la médecine traditionnelle.
Le représentant de l’OMS au Mali indiquera que la médecine traditionnelle constitue un pan important et souvent sous-estimé des services de santé. Cependant elle reste très complémentaire dans la quasi-totalité des pays, où le premier recours dans plusieurs pays, dont en particulier dans la région africaine de l’OMS. A ses dires, l’OMS est convaincue que les Etats membres peuvent remédier aux difficultés rencontrées jusque-là en organisant leurs activités dans les trois secteurs stratégiques à savoir : renforcer la base des connaissances pour une gestion active de la TM via des politiques nationales appropriées qui comprennent et reconnaissent le rôle et le potentiel de la TM ; renforcer l’assurance-qualité, la sécurité, l’usage approprié et l’efficacité de la MT en règlementant les produits, les pratiques et les praticiens grâce à l’éducation et à la formation à la MT, au développement des compétences, aux services et thérapies et de promouvoir la couverture sanitaire universelle en intégrant de façon adéquate les services de la santé et de l’auto-prise en charge sanitaire, en capitalisant sur leur contribution potentielle à l’amélioration des services de santé et des résultats sanitaires, donnant aux utilisateurs les moyens de faire des choix éclairs concernant l’auto-prise en charge sanitaire.
D’après le représentant du ministre de la santé, la nécessité de collaboration entre praticiens de la médecine traditionnelle et de la médecine conventionnelle n’est pas à sa première apparition dans les thèmes de la journée africaine de la médecine traditionnelle. Et d’ajouter que c’est une collaboration bien organisée entre eux contribuera au recensement des tradipraticiens de santé, à la mise au point de médicaments traditionnels améliorés, à l’amélioration de la prise en charge des patients et à la prévention de certaines interactions médicamenteuses.
Adja