Des chercheurs de la Faculté de médecine de Bamako et de l’Université de Columbia aux Etats-Unis ont mené une étude pilote sur la prévention du diabète au Mali. Dénommée « Programme de prévention du diabète au Mali », la restitution de l’étude a eu lieu, ce samedi 4 février, au mémorial Modibo Keita.
« Après quelques mois dans le programme, j’ai perdu du poids », se félicite Mme Dembélé, relai communautaire à l’Association de santé communautaire de Lafiabougou (Assacola II). « J’ai compris que les aliments que nous consommons sont à la base de la plupart de nos problèmes de santé », a-t-elle expliqué, en saluant son sommeil retrouvé. A l’instar de Mme Dembélé, plusieurs témoignages, des femmes majoritairement, ont salué le bien fait du programme.
« Le Programme de prévention du diabète est un programme validé par l’OMS et les CDC ( Centers for Disease Control and Prevention) », a indiqué le Professeur Seydou Doumbia, Doyen de la faculté de médecine, présent à la journée de restitution au mémorial Modibo Keita. Aujourd’hui, a-t-il expliqué, il s’agit de restituer les résultats d’une étude pilote qui visait à démontrer que le programme peut être adapté et appliqué au Mali. A termes, le programme permet, selon le Professeur Seydou Doumbia, de lutter aussi contre les maladies cardio-vasculaires.
Parmi les facteurs favorisant le diabète de type 2, il y a le surpoids et l’obésité (38,7%), l’hyperglycémie (40,1%) et l’hypertension (15%). « L’alimentation a donc un rôle important dans la survenue de ce type de diabète », a relevé Dr Lancina Doumbia, l’un des chercheurs ayant participé à l’étude. Au Mali, le programme a été adapté au contexte malien (en fonction de la culture, la langue, ou encore du niveau de scolarisation). Ainsi, il a été permis aux participants au programme de mener des activités physiques à domicile.
Conseiller technique au ministère de la Santé, Abdoulaye Guindo a salué le programme qui cadre la vision du gouvernement. « Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on », a rappelé Abdoulaye Guindo. Améliorer son habitude alimentaire pour rester en bonne santé est un acte à encourager. Ça permet, selon le Conseiller technique, de réduire les dépenses de santé pour les populations, les structures de santé et pour l’Etat.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
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