Le master en santé publique est le premier programme de Master de la faculté de médecine de pharmacie et d’odontostomatologie, depuis l’adoption par notre pays du système LMD. Il est ouvert à tout professionnel de la santé et de l’action sociale ayant validé au moins 3 ans de formation après le baccalauréat.
Après l’annonce du programme par le modérateur, la parole a tout d’abord été donnée à M. Anatole Tounkara, doyen de la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS). Il a réaffirmé la joie qui est sienne avant de faire un bref rappel sur l’apport de la FMPOS en matière de santé au Mali.
Puis après ce fut l’intervention de Mr Mamadou Sounkalo Traoré Chef DER SP qui, dans son discours, a remercié l’ensemble des acteurs du monde scolaires et universitaires ayant effectué le déplacement pour l’occasion. Selon lui, le Master SP est le cadeau du cinquantenaire des acteurs de la santé. Il le considère comme un bébé dont la naissance aura été longue et pénible. Il a invité toutes les personnes de bonne volonté à porter assistance à ce nouveau né des diplômes de notre système universitaire.
Il est important de signaler que sur les 20 premiers retenus pour ce Master il y a sept femmes M. Traoré a, lui-aussi, attiré l’attention des invités sur l’importance de ce nouveau Master pour la population malienne. La durée de formation est de deux ans, sur quatre semestres, soit 2400 heures d’apprentissages, réparties en 900 heures de cours magistraux et participatifs (CMP), 300 heures de travaux dirigés (TD), 1200 heures de travaux personnels de l’apprenant (TPA) comprenant 6 mois de stage. La première année du Master, ou Master 1 est appelée Tronc commun de santé publique. Elle offre une formation de base en santé publique pour permettre à l’apprenant de comprendre et d’analyser les problèmes de santé dans les pays en développement. La seconde année est structurée en deux options dont l’une Epidémiologique pour les cadres qui souhaitant évoluer dans la recherche ou la gestion des programmes de santé. Une autre option en santé communautaire, essentiellement pour les cadres qui veulent faire carrière dans la gestion des programmes de santé.
Au Mali, nous disons avec fierté que la déclaration d’Alma Ata en 1987 sur les soins de santé primaire et l’initiative de Bamako pour la relance et la revitalisation du système des soins de santé primaires la même année, portent de fortes empreintes de l’expérience malienne dans le domaine sanitaire.
Enfin pour conclure madame le ministre a laissé éclater toute sa fierté quand t-a la qualité de l’enseignement donné a la FMPOS. Et aussi elle félicite l’ensemble des acteurs qui touts les jours s’investissent pour maintenir la stabilité au sein de ladite faculté. Elle le fait d’abord au nom de madame le premier ministre chef du gouvernement et à son nom propre.
». Elle croit savoir les problèmes et pense ne pas être à la fac pour cela. Ainsi elle a supplié les étudiants de l’accorder le temps de finir le lancement « si vous voulez juste après la visite des salles de formation pour la nouvelle Master, je reviendrai répondre à vos questions ». Après ces propos de madame un tonnerre d’applaudissement a réveillé la salle qui écoutait avec intérêts l’allocution de celle-ci.
Juste avant de lancer le programme madame Siby Ginette Bellegarde s’est adressée aux étudiants de la FMPOS qui avaient des pancartes sur lesquelles étaient écris : « Nous ne voulons pas d’une année blanche
Au cours de la visite guidée, le professeur Tounkara Anatole en a profité pour soumettre une demande de financement d’un amphithéâtre de 400 places.
IDRISSA KANTAO