Alioune Gueye, président du Rojalnu-Afrique a son retour du sommet de New York sur le Vih/Sida : “Nous avons eu des entretiens de haut niveau avec des chefs d’Etat…mais aussi des partenaires comme Microsoft”

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Michel Sidibé avec Michel Sidibé de l'Onu Sida

Du 8 au 10 juin, une forte délégation du  Réseau panafricain des  jeunes leaders des Nations unies pour l’atteinte des ODD  (Rojalnu-Afrique), conduite par son président, notre compatriote Alioune Guèye, a pris part  à la rencontre de haut niveau sur le  Vih/Sida  au siège des Nations unies à New York aux Etats Unis.

Chefs d’Etat et de gouvernement, Premières dames, Ong, partenaires financiers ; ils étaient très nombreux à prendre part à ces assises de New York sur le Vih/Sida qui se tiennent tous les 5 ans. Le président du Rojalnu-Afrique, Alioune Guèye, à travers une discussion à bâtons rompus  nous révèle les grandes décisions qui ont sanctionné les travaux.

D’entrée de jeu, le président du Rojalnu-Afrique a précisé que c’est une forte délégation de leur organisation, composée de 10 jeunes venant de 10 pays, qui a pris part à cette rencontre. Selon lui, à travers ce sommet, il s’agissait pour les participants de faire le bilan des activités réalisées dans la lutte contre cette maladie et d’explorer de nouvelles pistes pour le financement du combat contre le Vih/Sida.

“Il y a eu des avancées notables sur le terrain dans la lutte contre cette maladie, non seulement sur le plan du traitement et de la prévention, mais aussi dans le domaine de la rupture de la chaine de transmission. Le  taux de prévalence a été baissé dans de nombreux pays comme le Mali. Nonobstant ces progrès, de nombreux  efforts doivent être faits. La situation  des pays en crise comme le Mali, le Niger, le Tchad a été surtout abordée.  Car les conflits sont des facteurs de vulnérabilité au Vih/Sida. En somme, il faut retenir que sous  le leadership de notre compatriote Michel Sidibé, de nombreux efforts ont été déployés dans la lutte contre le Vih/Sida dans le monde. Notamment avec des initiatives comme les trois zéros, les trois 9O. Ce sont ces nombreuses initiatives qui permettent à la communauté internationale d’envisager la fin du Vih/Sida d’ici à 2030” a résumé Alioune Guèye.

S’agissant des sources de financement pour lutter contre le Vih/Sida, M. Guèye de commenter les conclusions de la rencontre en ces termes : “La question de financement pour lutter contre le Vih/Sida est une question de souveraineté. Par exemple au Mali,  des textes ont été élaborés pour la mise en place d’un fonds national. Cette initiative n’arrive pas toujours à être concrétisée. Idem pour beaucoup  de pays africains. Il faut rappeler que d’autres sources de financement comme  le Fonds mondial et le secteur privé existent. Aussi, un conseiller spécial du patron de l’Onu-Sida  a développé une stratégie pour amener les Etats à financer la lutte à travers les tickets de  voyage. Ce sont seulement une dizaine de pays qui utilisent cette méthode” a expliqué Alioune Guèye.

En tout cas, le président du Rojalnu Afrique s’est réjoui de leur participation à ce sommet de haut niveau. “Nous avons fait une excellente participation grâce au patron de l’Onu/Sida, Michel Sidibé,  au secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Vih/Sida Malick Sène, à notre parrain Djibril Diallo. Nous avons eu aussi beaucoup d’entretiens avec des chefs d ‘Etat  dont celui du Burkina-Faso, un pays qui abrite le siège du Rojalnu-Afrique. Avec lui, il a été surtout question de l’accord de siège. Nous avons rencontré de nombreuses Premières dames pour voir comment nous pourrons mener des actions ensemble. On n’a eu aussi des échanges similaires avec Microsoft et  l’Alliance mondiale des maires. Nous souhaitons avoir un partenariat très poussé avec tous ces acteurs” a ajouté le président du Rojalnu-Afrique.En somme, pour M. Guèye, ils font face à deux défis dans leurs actions. A savoir l’intensification de la lutte contre cette maladie dans les zones minières et l’élaboration de leur plan d’action.

En tout cas, s’agissant du statut de leur organisation, Alioune Guèye a été catégorique. “Nous sommes désormais une institution de jeunesse qui travaille dans le domaine de la jeunesse et nous travaillons  à conforter et crédibiliser cette institution et notre participation aux assises de New York  s’inscrit dans ce sens” a conclu notre interlocuteur.

              Kassoum THERA

 

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