22 SEPTEMBRE
Dans sa parution du lundi 27 juillet, le bihebdomadaire ‘’22 Septembre’’ sur le parrain du mouvement du 5juin, l’imam Mahmoud Dicko, qui, selon ce journal, ‘’ réitère son opposition à la démission du Président IBK. « si nous exigeons la démission du président IBK, je suis sûr que le pays va rencontrer beaucoup de problèmes. Il faut qu’il reste… », martèle l’imam Dicko.
Dans la même parution, le 22 septembre revient sur le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la crise malienne qui a pris des mesures fortes pour une résolution de la crise malienne. Pour ce journal, ce sommet est l’occasion pour ‘’.fixer le sort du Mali’’
Sur le même sujet, le quotidien Nouvel Horizon titre « les Chefs d’Etats de la CEDEAO exigent la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contesté y compris le Président du parlement ». Nouvel Horizon de poursuivre que les résolutions fortes ont été faites pour une sortie de crise de la quadruple crise sécuritaire, sanitaire, économique et politique afin de ramener la stabilité.
Et dans la même édition, ce quotidien titre sur la formation d’un mini-gouvernement de six membres pour la gestion des affaires courantes. En listant les noms des trois reconduits ( Tiébilé Dramé au Affaires étrangères, Dahirou Dembéle à la Défense et Boubacar Bâh à l’Administration du territoire) et les trois nouveaux rentrants : Me Kassoum Tapo au Ministère de la Justice, Abdoulaye Daffé au Ministère de l’Economie et des finances et le Gal M’Bemba Moussa Keïta au département de la Sécurité.
LE PAYS :
Notre confrère s’apitoie sur le sort de notre pays, le Mali. Il se demande qu’est ce qui arrive au Mali. Car les évènements se passent de mal en pis. . En conclusion, le passé est toujours meilleur que le présent
Le quotidien trouve que le bilan est catastrophique et comment IBK a pu se maintenir au pouvoir en 2018. Pour lui c’est à cause des combines diaboliques du président de la cour constitutionnelle, Manassa Danioko.
Le même quotidien nous parle des résolutions de la CEDEAO pour la sortie de crise au Mali.
À l’issue d’un sommet extraordinaire tenu par visioconférence, les Chefs d’État de la CEDEAO ont proposé des solutions de sortie de crise au Mali. La démission des 31 députés dont l’élection est contestée ; la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec la participation du M5-RFP ; la mise en place d’une commission d’enquête concernant les évènements des 10, 11 et 12 juillet dernier…sont, entre autres les propositions phares
Au cours de ce sommet extraordinaire, IBK s’attaque à ses opposants. Au lieu d’éteindre le feu, lui, il le ravive.
Pour le président ivoirien, la crédibilité de la CEDEAO est en jeu dans cette crise malienne. « Nous sommes du côté du peuple malien, mais nous ne sommes pas du côté du désordre ».
L’Enquêteur,
L’hebdomadaire l’Enquêteur nous dresse des différents scandales sur les équipements militaires. Pour le confrère, la loi d’orientation et de programmation militaire est devenue un moyen rapide et facile de se faire de l’argent sur le dos du contribuable malien et au détriment de la vie de nos soldats.
L’attribution des marchés publics doivent tenir compte de la moralité des fournisseurs. Quand il s’agit des marchés d’équipements militaires, le choix et la moralité des bénéficiaires des marchés de l’Etat doivent être examinés, surtout en temps de guerre. C’est justement sur ce terrain sensible et secret-défense qu’évoluent ou semblent évoluer les bandits à cols blancs de la République, aidés dans leurs sales besognes par des hommes du sérail.
Le même confrère revient sur une interview à la fin de la semaine dernière, du très respecté imam Mahmoud Dicko, autorité morale du mouvement du 5 juin (M5-RFP) reconnaît à travers une interview accordée à un confrère de ‘’Ouverture Médias’’ que le départ du Président de la République est loin d’être la solution pour une sortie de crise au Mali, contrairement à ce qui a été demandé depuis le début de cette crise.
Dans l’interview qu’il a accordé à notre confrère d’OM, le très respecté guide disait ceci : « Vu l’évolution de la situation sociopolitique, nous pouvions régler cette crise depuis longtemps sans l’intervention d’autres personnes. Il est temps que le gouvernement change sa façon de gérer les choses, sinon comment est-il possible qu’après la tenue du dialogue national inclusif, on ne soit pas en mesure de sortir le pays du trou. Aujourd’hui le problème du Mali a atteint une certaine proportion qui inquiète. Il faut une feuille de route qui permettra d’évaluer ce qui a été fait et ce qui reste à faire.
Maliweb.net