L’actualité malienne est dominée par La crise socio-politique .
Le Quotidien Nouvel Horizon pense qu’au sein du M5-RFP, l’Imam Dicko est pris comme cible suite à la division malgré le démenti qu’ont tenté de rapporter certains membres du directoire. Le parrain de la CMAS notamment Mahmoud Dicko fait, depuis quelques jours, l’objet d’un véritable lynchage médiatique sur les réseaux sociaux par des individus qui se réclament du Mouvement et qui veulent que le combat puisse aller jusqu’au bout : « La démission du chef de l’Etat ». «Dicko a pris de l’argent, il nous a menti, les membres du M5-RFP et Dicko nous ont tous trahi, ils veulent négocier des postes. Nous ne sommes pas d’accord avec cette lutte pour leur intérêt personnel… »
Quant à Manassa Danioko, le quotidien juge qu’elle clarifie sa position. Et pour elle « Si la Cour constitutionnelle n’est pas là, l’Etat n’existe plus ».
La présidente de la Cour constitutionnelle s’est exprimée, le lundi 29 juin dernier, au sujet de la multiplication des appels à sa démission. Mme Manassa estime que l’existence du Mali est intimement liée au maintien de l’institution qu’elle dirige. Ces propos ont été tenus au sortir des échanges avec le Cadre d’Action de Veille et de Médiation
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Pour la décrispation du climat socio-politique, l’ambassadeur de l’Union européenne Bart Ouvrie a eu une tête à tête avec Modibo Sidibé, hier.
Le Président des Forces Alternatives pour le Renouveau (Fare An Ka Wuli), Modibo Sidibé, a reçu, hier à son siège l’ambassadeur de l’Union Européenne (UE) au Mali, Monsieur Bart Ouvry. Au cours de l’entretien, les échanges ont porté sur la crise multiforme qui touche le pays, depuis quelques semaines.
Quant au Réseau des femmes parlementaires, difficile poussée de dents à Bagadadji pour l’honorable Mme Haidara Aissata Cissé dite Chato.
Si les femmes sont en grand nombre cette fois, elles ont du mal à accorder les violons. Au nombre de 41 femmes. Parmi elles, l’honorable Mme Haidara dite Chato. Son leadership qui part au-delà des frontières a fait d’elle la Vice-présidente du parlement Panafricain. Toujours aux avant-postes du réseau des femmes parlementaires, elle fait face à un défi. L’unité au sein de cet embryon de l’assemblée nationale pourra impacter positivement sur le genre, le mariage des enfants et l’excision. Une question de compréhension de la mission parlementaire et de niveau intellectuel en serait la cause. Certains députés refusent de ne pas être sous la tutelle de Chato. A leurs yeux, l’élue de Bourem désormais à son 3è mandat est trop portée dans l’exhibitionnisme
Dans le même quotidien, on découvre que Manassa refuse de démissionner. Une situation qui agace le chef de l’Etat.
La présidente de la Cour constitutionnelle, Manassa, continue d’opposer un niet de non-recevoir à ceux qui envisagent, y compris le Président IBK, la dissolution de son institution comme faisant partie des solutions de sortie de crise au Mali.
En effet, les Maliens ont été interloqués d’entendre Manassa déclarer sur les antennes de l’ORTM que le Mali ne saurait exister sans la Cour constitutionnelle.
Le quotidien s’interroge de la rencontre du comité stratégique du M5-RFP hier. Depuis quelques jours, les leaders du 05 juin-Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP) et l’Imam Mahmoud Dicko multiplient les rencontres au siège de la CEMAS. L’objectif serait de proposer des solutions de sortie de crise que notre pays traverse depuis quelques mois maintenant. Mais les tâches ne semblent plus facile pour les leaders dudit Mouvement, les militants à la base souhaiteraient maintenir le mot d’ordre, la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.
Quant aux ex-rebelles, ils appellent les acteurs de la crise socio-politique au Mali à la retenue et privilégier le dialogue.
Lors des travaux de la session ordinaire du comité directeur de la CMA sous la présidence de M Alghabass AG Intalla, président entrant. L’ordre du jour comportait plusieurs points.
Pour l’INDEPENDANT
Six mois après le sommet de Pau, la menace terroriste reste toujours une triste réalité au Sahel. Cela, malgré l’élimination de l’émir d’Aqmi et la réduction de la capacité de nuisance de l’EI considéré comme l’ennemi à abattre des armées de la France et du Sahel.
Les leaders du 05 juin-Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP), sous les orientations de son parrain l’imam Mahmoud Dicko, va céder sur «la démission d’IBK» mais exiger un total contrôle de la gestion du pays
Après avoir soufflé le chaud, le M5-RFP va souffler le froid. Ses leaders vont rencontrer cet après-midi la presse pour lui présenter les grands axes d’un plan de sortie de crise concocté sous le leadership «éclairé» de l’imam Mahmoud Dicko et après d’épuisantes séances de discussions pour convaincre les radicaux du mouvement à y adhérer. Il prévoit le maintien du président de la République à son poste jusqu’à la fin de son mandat en 2023. En contrepartie IBK devra consentir à la mise en place d’organes transitoires pour la mise en œuvre des transformations politiques, économiques et sociales souhaitées par les contestataires. Elle pourrait se traduire par la dissolution de l’actuelle Assemblée nationale et la formation d’un gouvernement consensuel d’union nationale dirigé par «un Premier ministre de pleins pouvoirs» issu des rangs du M5-RFP.