Ministère de la promotion de l’investissement privé, des petites et moyennes entreprises et de l’entrepreneuriat national : La 1ère édition du Salon de l’entrepreneuriat et des PME du 22 au 26 juillet au CICB

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Pour susciter chez les Maliens et les jeunes en particulier la culture de l’entreprise, de l’audace, de la créativité, de la responsabilité, de la solidarité, de la persévérance et de la confiance en soi…

Du 22 au 26 juillet prochains, le ministère de la Promotion de l’investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entreprenariat national organisera au CICB la 1re édition du Salon de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises (Salep) sous la présidence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta. L’information a été donnée par Mme le ministre Safi Boly au cours d’une conférence de presse tenue hier jeudi 18 juillet 2019 à l’hôtel Salam.

Selon la conférencière, le Salep vise à favoriser la promotion des valeurs comme l’audace, la créativité, la responsabilité, la solidarité, la persévérance, la confiance en soi et l’initiative, en vue de contribuer à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité. Et l’objectif principal du Salep est de promouvoir l’entreprenariat en rendant visibles et accessibles tous les outils d’accompagnement disponibles pour les entrepreneurs et en améliorant la réflexion sur le climat des affaires.

Un autre objectif du Salon est de créer un Guichet unique où le jeune entrepreneur peut faire le parcours de l’entreprenant et passer par toutes les opportunités qui peuvent être présentées pour les saisir au maximum.

Pour répondre à ces objectifs, le Salon va mettre en place des activités sur deux thématiques majeures qui sont “améliorer la réflexion sur le climat des affaires” et “susciter et impulser l’esprit entrepreneurial”.

La première thématique traitera, entre autres, de la façon de vulgariser les politiques et stratégies de promotion des PME (cadres législatifs et réglementaires) ; de relever les contraintes majeures à l’intervention des systèmes financiers décentralisés dans le financement (finance classique et islamique) des PME et TPE ; de mener des réflexions croisées afin de faire émerger des idées, des analyses et des orientations qui serviront les PME à accéder au financement par la finance islamique ; d’échanger sur les entraves au développement des PME à l’entreprenariat (garantie, niveau élevé des frais bancaires, accès à la commande publique et accès aux marchés).

La deuxième thématique se focalisera, entre autres, sur la manière de favoriser la mise en relation des acteurs (Etat, PME, jeunes porteurs de projet et les institutions de financement et organisation du secteur privé…) ; de favoriser la concertation entre les jeunes entrepreneurs pour promouvoir le développement des réseaux et associations dans l’intérêt des jeunes entrepreneurs ; de renforcer les capacités des jeunes porteurs d’idée d’entreprise (entrepreneurs potentiels) sur l’amélioration et la fixation de leurs idées ; d’offrir aux PME des consultations gratuites auprès des experts conseil en entreprise.

Les conférences seront animées par les plus grands spécialistes du Mali. Et des ateliers sont programmés pour accompagner la concrétisation des projets.

Les partenaires du ministère accueilleront directement dans leurs stands les visiteurs et leur apporteront les informations nécessaires. Pour cela, 3 villages seront dédiés pour la réalisation d’un projet d’entreprenariat. Il s’agit du village accompagnement, du village financement, du village “incubateurs”. Les porteurs d’affaires pourront rencontrer directement sur les stands les acteurs incontournables de l’entreprenariat.

Mme Safia Boly a révélé que 190 millions de F CFA sont prévus pour l’organisation du Salep à l’issue de laquelle, cinq projets sélectionnés seront financés. Et le département accompagnera beaucoup d’autres projets auprès des institutions bancaires pour leur financement.

Dans la ligne directrice du président IBK

Dans ses propos liminaires, Safia Boly a fait savoir que le Salep est une semaine pour construire l’entreprenariat jeune et de femmes d’entrepreneurs et fera la promotion de la création d’entreprises et de l’esprit d’entreprenariat. Et il rentre dans la ligne directrice du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita qui, durant son nouveau quinquennat, a voulu donner une relance à l’économie en faisant de la croissance économique inclusive l’un des piliers de son mandat. Il découle aussi de la politique de développement économique et social du gouvernement du Mali qui a érigé au rang de valeurs nationales, la promotion de l’initiative privée et le développement participatif.

A ce titre, a-t-elle indiqué, la petite et moyenne entreprise a été identifiée comme l’un des leviers essentiels en ce sens que les effets d’entraînement sur le reste de l’économie en termes de création d’emplois, de diversification de la production, d’utilisation des ressources productives locales demeurent réels.

“C’est ce qui explique le souci constant des autorités de trouver les voies et moyens pour concrétiser ce potentiel de manière à promouvoir un secteur de la PME fort et organisé. L’entreprenariat augmente la capacité productive de l’économie, stimule la création d’emplois, la croissance et les revenus. Ses effets positifs peuvent contribuer grandement au développement économique du pays, donc à la réduction de la pauvreté. Malgré les difficultés auxquelles les PME sont confrontées (problèmes d’accès au financement, problèmes d’approvisionnement, baisse du niveau de qualification professionnelle, difficultés d’accès à la commande publique, accès au marché, etc.), les jeunes et les femmes restent animés de la volonté inébranlable d’entreprendre. En vue de faire de l’entreprenariat un levier de l’émergence économique, le président Ibrahim Boubacar Kéita a créé un ministère dédié à la Promotion de l’investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entreprenariat national, avec pour mission de préparer et de mettre en œuvre la politique nationale dans les domaines de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entreprenariat national.

Cette politique permet l’adaptation de nouveaux produits et services susceptibles de soutenir le développement de l’entrepreneuriat et la promotion des PME. Au nombre de ces programmes, figure la finance islamique qui a des avantages importants par rapport aux produits financiers classiques. C’est pourquoi l’accent sera focalisé sur ces instruments de financement innovants”, a-t-elle expliqué.

D’après Mme le ministre, l’entreprenariat est une des activités génératrices de revenus, de richesses, de création d’emplois et pour lequel il y a beaucoup de potentialités au Mali. Et le PME représente, à ses dires, la couche de résilience de l’économie malienne car tenu par les Maliens. Ils contribuent à la stabilité sociale du pays.

A la fin de la conférence de presse, Mme Safi Boly a espéré qu’à la fin du Salep, un grand nombre de jeunes et de femmes pourront non seulement être mieux informés sur les outils qui sont disponibles, avoir le maximum d’avantages mis en avant et éventuellement des accords de principe de financement qui leur permettront d’aller à la prochaine étape de l’entreprenariat.

Elle fonde beaucoup d’espoirs sur cette 1re édition du Salep dont les bénéficiaires pourront participer pleinement pour en tirer le maximum de profits et tirer les leçons. Mme le ministre a sollicité l’accompagnement de tous les Maliens, des partenaires, des porteurs de projets et tous ceux qui ont des idées de projets pour que le Salon soit un succès.

  Siaka Doumbia

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5 COMMENTAIRES

  1. comment restaurer la confiance dans notre économie en générale ? c’est tout notre problème aujourd’hui , culture du facile par la corruption est devenue un lourd handicap pour la crédibilité de notre économie !

  2. Très Chère Safia BOLY à quoi sert cette recherche d’investissements et d’investisseurs sans des hommes et des femmes conscients et se souciant ardemment de la gestion responsable et sincère de ces investissements en donnant la confiance totale aux investisseurs? Sans cette base vos efforts restent sans suite valable et toutes ces ressources seraient totalement dilapidées au vu et au su de tous les élites de ce pays sans vergogne comme ce fut toujours le cas dans ce pays. Ne mettez pas la charrue avant les bœufs sinon il n’y aurait pas de labour et quand il y a pas de labour, il n’y aurait pas de récoltes et du coup pas de ressources en terme de résultats. Nous ne sommes pas prêts pour amorcer le développement de notre cher pays, nous sommes à l’époque de vols et de magouilles qui hypothèquent toutes formes de devéloppement d’un pays et surtout ces vols et magouilles se font en bandes bien organisées et quiconque toucherait ces circuits se trouve vilipender et détruit par cette minorité inconsciente et insouciante de l’administration publique du pays. Nous allons vers la destruction totale de notre pays.

  3. Les autorités Africaines sont spécialisées dans la résolution des pseudo-problèmes.
    Le développement est avant tout une question de stratégies gouvernementales intégrées sur un long terme, et non un Salep ou Salop d’une semaine au CICB.
    Dans ce monde, il ya trois types de pays développés économiquement :
    1. Les pays disposant suffisamment de richesses naturelles et qui en bénéficient (exemple Arabie Saoudite, Quatar, etc.);
    2. Les pays devenus riches grâce aux expertises et aux valeurs ajoutées créees par leurs populations (exemple Japon, Corée du Sud, UK, etc.)
    3. Les pays qui disposent des deux types de richesses susmentionnées comme certains pays scandinaves, le Canada, USA, etc.)
    Dans tous les trois cas, chaque pays doit d’abord identifier ses potentialités et un chemin de développement pour ainsi adaper son système éducatif à cet objectif. Mais nos autorités pensent qu’il faut une semaine de formation au CICB pour que nos jeunes deviennent experts entrepreneurs…. Que vont-ils entreprendre s’ils n’ont pas accès à une éducation de qualité, ou s’ils manquent tout simplement d’électricité ?

    • Toujours ces V€RMIN€UROPÉ€NN€$…OXYUR€$ BLAN¢ROTTATLANTI$T€$_BRAS_CA$$€$ CRAPUL€UROPÉ€NN€$ toujours dans leurs GAMIN€RI€UROPÉ€NN€$ “si tu ne m’envois pas des touristes, je reduis les miens soit disant réciproquement, mais bon des touristes français ne rapportent pas autant (et PI¢-NIQU€NT / BIVOUAQU€NT sur les monuments avec leurs tentes Quechua !) ou avec leurs D€€P-FAK€ et leurs GANG$T€R€MBROUILLATLANTI$T€$ !

  4. TOUT LE NOM DE CE “MINISTÈRE” EST DÉPOURVU DE TOUT SENS.

    CE “MINISTÈRE” NE SUIT ACTION RÉELLE AYANT UN QUELCONQUE BÉNÉFICE POUR LE PEUPLE, LA NATION.

    CE “MINISTÈRE” EST CRÉÉ POUR DONNER UNE CHAISE DE PLUS, AUTOUR DU BUDGET ÉTATIQUE, Á LA FAMILLE BOLY: LA MÈRE DE Safia Boly ÉTANT Á LA COUR CONSTIUTIONNELLE..

    Á NOTER AUSSI QUE SES GRAND-PARENTS ET LES PARENTS Á CES DERNIERS FURENT DES PLUS FERVENTS COLLABORATEURS DES COLONISATEURS FRANCAIS DANS LE MACINA , PUIS DANS TOUT LE “SOUDAN FRANÇAIS “.

    LES BOLY ONT TOUJOURS ÉTÉ DES TRAITRES TRÈS FINS.

    Á PEINE ELLE A TERMINÉ SES ÉTUDES DE COMPLAISANCE, ELLE SE TROUVE PARACHUTÉE DANS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES DE COMPLAISANCE…

    ATTENDONS, LA FRANCAFRIQUE EST AU BORD DE SA TOMBE..!

    LA FRANCAFRIQUE NE SERA PLUS DANS AU PLUS 3 ANS…

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