Les raisons qui doivent inciter au désengagement de l’Etat sont connues ; elles combinent le durcissement de la contrainte budgétaire et les difficultés d’adaptation des monopoles publics au standard d’efficacité économique des marchés déréglementés. La gestion privée du service public est une histoire bien ancienne. La privatisation doit au Mali s’étendre à l’électricité par le biais d’un contrat de concession dont l’expérimentation n’est pas nouvelle, mais s’est soldée par un cuisant échec (cas d’EDM, de la Régie de chemin de fer, à titre d’illustration). Mais le Conseil national du patronat malien (CNPM) croit dur comme le fer à la faisabilité de la transposition de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) au service public EDM. D’autant plus que le gouvernement malien ne peut pas procéder au renflouement de la société surendettée et asphyxiée par la hausse du cours du pétrole. Les pertes techniques inhérentes à la production et au transport, mais également à la distribution vont s’affaisser. Un matelas de paramètres techniques, qui après privatisation, vont s’améliorer pour in fine permettre un compte d’exploitation bénéficiaire.
Un bémol à cet enthousiasme : l’électricité est mieux distribuée en Côte d’Ivoire à un prix réel élevé aujourd’hui que sous la gestion publique et ce service ne donne pas encore satisfaction à la clientèle.
En somme, du point de vue des patrons, l’alimentation efficace et constante en électricité est d’une importance primordiale pour la durabilité du mode de développement du Mali. Les délestages coûtent au Mali des pourcentages de son produit intérieur brut chaque année. La privatisation du secteur de l’électricité vise à augmenter la production d’électricité, en attirant les investissements du secteur privé et des prêteurs commerciaux dans le secteur de l’électricité.
La Rédaction
“Privatisation” des entreprises publiques pour permettre plus tard la “prédation” des richesses publiques du Mali !
Non, il ne faut pas privatiser et brader les entreprises publiques.
Au contraire, il faut commencer à nationaliser certaines grandes entreprises privées, comme par exemple “Pamplemousse Mali”, dans la téléphonie et les télécommunications.
D’ailleurs l’ETAT prendre des mesures pr que plus jamais certaines structures ne passent dans la main des privés : EDM, Chemin de fer, l’Aeroport , la Comanav( bateau), la somagep, la Sotelma, la CMDT, etc. Et ceux d’entre eux qui sont privatisés doivent être repris et nationaliser.
Tres bien dit et tres bien vu Berg, nous n’allons pas reprendre les memes idioties de Moussa Traore sous la pression de la Banque Mondiale et vendre nos sociétés et entreprises clés de l’Etat Malien!
C’est un Outils de souveraineté, pas question de la vendre, c’est le bien mot!!!
Feu ATT a fait les frais d’une privatisation de l’EDM en son temps et l’acquéreur se moquait de lui tout le temps. Quand Att disait ça monte pas le prix, le lendemain le prix montait pr narguer le Président. Le Président du CNPM eux ce sont des gens habitués à avoir les biens de l’Etat par bradage ne pourront que encourager la privatisation. Sauf si on nous ment, edm est déjà s.a, donc possède des actionnaires privés. Alors qu’est ce qu’ils font?
Comments are closed.