Le réseau des journalistes ouest africain du secteur eau, hygiène et assainissement (West Africa Wash journalists network, Wash-JN) a tenu du 30 au 3 octobre à Accra, son assemblée générale. Au cours de cette quatrième assemblée, Wash-JN a renouvelé son bureau exécutif. Il conduira les actions du réseau durant trois ans.
La quatrième assemblée générale du réseau des journalistes ouest africains du secteur eau, hygiène et assainissement (Wash–JN) a vu la participation des membres des différents réseaux nationaux des pays francophones et anglophones dont la Gambie qui était à sa première participation.
Ils ont d’abord examiné le bilan du bureau sortant. Ces actions ont porté sur plusieurs activités. Parmi lesquelles l’organisation des activités de renforcement des journalistes sur le traitement des questions AEPHA, la couverture des grandes rencontres internationales pour informer les populations des décisions et résolutions prises par les gouvernements et la sélection des productions des membres du réseau à des concours internationaux
De quatre membres à sa création en 2010, le Wash-JN compte aujourd’hui 14 réseaux nationaux de journalistes Wash d’Afrique de l’ouest francophone et anglophone plus le Cameroun. Un bilan noté “satisfaisant” par les délégués.
L’assemblée générale a également identifié des facteurs de blocages sur lesquels il faut agir pour renforcer ces acquis du bureau sortant. Il s’agit notamment des défis de communication, de financement, de gouvernance et de coordination.
L’élaboration du plan d’action 2019-2024 du Wash-JN était un autre enjeu de la rencontre d’Accra. En travaux de groupe mixte, les participants ont travaillé sur le document révisé en proposant des activités. Le plan d’action a six domaines prioritaires : gouvernance et connaissance du management, influencer et faire le suivi des engagements des gouvernements, sensibilisation des communautés sur les droits AEPHA, mobilisation de fonds, de réseautage, le suivi-évaluation et la recevabilité.
Poursuivre les acquis
Wash-JN, en sa quatrième assemblée générale, a renouvelé sa confiance en Alain Tossounon du Benin, le coordinateur sortant. Le journaliste, spécialiste des questions eau et environnement, aussi consultant médias et communication, a été réélu par voix de consensus pour un mandant de trois ans renouvelable.
Il conduit un bureau exécutif de cinq membres. Augustine Myers Nelson du Liberia occupe le poste de secrétaire général. La trésorerie est détenue par Kadiatou Mouyi Doumbia du Mali. Le poste de chargée de mobilisation de fonds et partenariat est revenu à Aminata Sangaré de la Guinée, trésorière du bureau sortant. Idrissa Sané du Sénégal est le chargé de communication.
Le tout nouveau coordinateur a remercié le réseau pour la confiance renouvelée. Il a engagé tous les bureaux nationaux à se mobiliser pour relever les défis qui se posent à eux.
“Notre défi est grand. Nous avons à améliorer la gouvernance du réseau. Nous avons également renouvelé notre engagement de continuer toujours à nous battre pour défendre les intérêts de nos populations. Ces populations qui attendent d’avoir de l’eau potable et un cadre de vie sain”, dit-il.
Au nom des membres du comité exécutif, Alain Tossounon, a pris l’engagement de mettre en œuvre toutes les recommandations issues de cette assemblée générale.
Aux partenaires, le nouveau coordinateur a assuré qu’ils peuvent compter sur le Wash-JN pour le respect des différents engagements pris.
Kadiatou Mouyi Doumbia
(envoyée spéciale à Accra)
Droits humains et services WASH
Wash-JN outillé sur des techniques de reportage
La capitale du Ghana, Accra, a abrité du 30 au 2 octobre, un atelier de formation en plaidoyer sur les droits humains à l’eau et l’assainissement à l’endroit des membres du Réseau des journalistes du secteur eau, hygiène et assainissement de l’Afrique de l’ouest (Wash-JN).
La session de formation a regroupé les membres des bureaux nationaux du Mali, Benin, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Niger, Togo, Cameroun, Gambie, Ghana, Liberia, Sierra-Leone et du Nigeria. Elle était organisée en marge des travaux de l’assemblée générale du réseau ouest africain des journalistes du secteur de l’eau, hygiène et assainissement de l’Afrique de l’ouest (Wash-JN). La formation a bénéficié de l’appui de WaterAid Afrique de l’ouest (WAWA) et de Speak-Up Africa. Elle avait pour thème principal : “Renforcer le rôle de veille citoyenne des médias dans la mise en œuvre et le suivi des programmes AEPHA à travers le prisme du genre, de l’équité et des droits humains”.
Durant trois jours, les participants, une vingtaine, ont été édifiés sur les outils nécessaires pour appliquer l’approche fondée sur les droits humains dans leurs activités, sur le genre et les services Wash, les engagements pris au niveau africain et international de même que sur l’éthique du journalisme d’investigation.
En travaux de groupes, les journalistes ont analysé les insuffisances en matière de droits humains dans les pays de la Cédéao et au Cameroun et les profils des acteurs capables d’apporter le changement.
Avec l’appui des formateurs, Ibrahima Musah, (consultant des questions Wash), Marie Louise Diouf (WaterAid Afrique de l’ouest), Yaye Sofietou Diop, Aïda Kabo (ONG Speak-Up Africa) Al- Hassan, Landry, Sophie, Debo et media foundation for West Africa, les participants ont défini les objectifs de la stratégie plaidoyer pour les droits humains.
A l’issue des sessions pratiques et théoriques, ils se sont vus renforcer leurs capacités en couverture médiatique sur le genre et les services AEPHA sous l’angle des droits humains et sur les questions Wash en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD).
Kadiatou Mouyi Doumbia
(envoyée spéciale)