Wang Guoqin, Vice président du Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’Etat : « Notre mission, c’est l’information objective et correcte »

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Au cours du « Séminaire pour les officiels de presse et les journalistes des pays africains francophones » en Chine, les professionnels de la presse africaine ont rencontré le Vice président du Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’Etat, Wang Guoqin, qui était entouré de ses proches collaborateurs. Un échange direct dans la salle de conférence du Bureau de l’Information des affaires d’Etat, le 22 août 2012.

Selon ce responsable du Comité central du Conseil des Affaires d’Etat, la mission principale du bureau est de faire la communication avec le monde extérieur et diffuser l’image de la Chine de façon objective et correcte. Pour ce faire, le bureau invite les ministres des différents départements pour expliquer la Chine au monde extérieur. Il y procède également par la diffusion des livres et l’alimentation des sites internet sur la Chine, l’organisation des activités culturelles, la diffusion de la série image de la Chine. Il s’agit aussi de fournir des services aux journalistes étrangers qui souhaitent couvrir des activités en Chine.

« Nous sommes un pont qui relie les informations chinoises avec les journalistes étrangers », a déclaré Wang Guoqin. C’est dans ce cadre que se situait effectivement le voyage en Chine des journalistes des pays africains francophones que nous sommes. Un voyage qui a été organisé du 15 au 28 août 2012, par le Bureau de presse du Conseil des Affaires d’Etat du Parti communiste chinois (PCC), dont Wang Guoqin est le Vice-président. L’objectif de ce voyage était de faire connaitre la Chine aux journalistes étrangers. Séparées par la distance géographique, la Chine et l’Afrique sont reliées par la communication. Mais selon notre hôte, la domination de la presse occidentale nous sépare au même titre que la distance géographique.

En Chine on note 2,4 millions de sites internet chinois, 10 000 revues et magazines, 1000 radios et chaines de télévision, 530 millions d’Internautes. Et 300 millions de Chinois sont connectés par le téléphone mobile, a précisé Wang Guoqin. Mais à noter qu’il y a des restrictions, même si ce n’est plus comme de la période qui a précédé l’ouverture. « Nous n’avons pas d’abord procédé à la privatisation, mais il est difficile de gérer tous ces organes à la manière ancienne », a indiqué Wang Guoqin. Plusieurs organes s’occupent de ce contrôle des médias en Chine, parmi lesquels le bureau de l’information, l’administration nationale de la radio, le ministère de la culture, l’association chinoise des journalistes. Le conférencier a pris l’exemple de certains évènements à travers le monde où les medias ont provoqué des bouleversements. Si les médias peuvent faire évoluer positivement ou négativement, il est préférable de veiller à ce qu’ils ne fassent pas évoluer négativement, selon Wang Guoqin.

Ainsi le gouvernement chinois joue un rôle de surveillance assez strict. Selon le Vice président du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat, certains medias occidentaux comme « l’Afp, l’Agence des Etats-Unis et Reuters, sont trois agences qui ne sont pas tendres avec la Chine, et pas très objectifs, mais qui propagent 90 % des informations dans le monde ». Selon lui, ces médias présentent la Chine comme néo-colonialiste, qui pille les ressources et encourage la corruption. En Chine vivent 105 correspondants de presse étrangère, dont la plupart des médias occidentaux. Un centre des journalistes africains est en projet en Chine, selon vice président du Bureau de l’Information du Conseil des affaires d’Etat.

B. Daou

 

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