Le ministre de l’Economie numérique et de la communication, porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, a rendu une visite de courtoisie le jeudi 4 août 2016 aux membres du bureau du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (Gpac) à Dfa Communication. Au cours de cette rencontre (une première qui a été saluée par les membres du Gpac), le ministre a été informé du manque de cadre juridique pour sortir le Gpac de l’informel.
Selon le secrétaire général du Gpac, Sidi Dagnoko, son groupement est composé de 60 agences évoluant dans 40 corps de métiers dont la publicité, l’événementiel et d’autres domaines de la communication. Le Gpac est un pourvoyeur de recettes pour l’Etat (avec plus de 20 milliards Fcfa par an) et d’emplois. Le Groupement travaille avec beaucoup d’intervenants comme les institutions de la République, la presse, les artistes, les comédiens. Malgré cet important rôle qu’il joue, le Gpac se trouve dans l’informel par manque de cadre juridique car le projet de loi y afférent dort dans les tiroirs. “Nous voulons évoluer dans un cadre formel. Ce qui nécessite la relance du projet de loi”, a souhaité Sidi Dagnoko. Aux dires de Hamidou Sampy, sans cette loi qui organise le secteur, le Gpac se trouve dans le collimateur de la Haute autorité de la communication (Hac). “Il faut un cadre juridique pour la réglementation du Gpac. Sinon, avec la Hac, on risque de mettre les charrues avant les bœufs”, a-t-il prévenu, avant de solliciter le Ministre pour que le Gpac soit impliqué dans la communication gouvernementale.Après avoir remercié le bureau du Gpac pour l’accueil réservé à sa délégation, le Ministre Tall a laissé entendre que sa visite de courtoisie au Groupement est naturelle. Car, a-t-il ajouté, “cette visite fait partie de ma mission de ministre. Je me dois d’être d’égal partage avec le secteur public et le secteur privé pour mieux accomplir ma mission. Le Gpac est important, il est au centre de la communication. Le Gpac est une interface qui facilite la communication gouvernementale. Nous allons faire des choses ensemble car rien de consistant ne peut se faire dans l’informel. Je m’engage avec vous pour dépoussiérer le projet de loi relatif au cadre juridique. Nous allons continuer à échanger, à aborder les préoccupations pour faire avancer les choses. On se donne rendez-vous chaque fois que le besoin s’imposera pour que la communication gouvernementale soit portée loin”.Cette intervention du Ministre Tall a donné espoir aux membres du Gpac, en attendant de voir ce projet de loi voté par l’Assemblée nationale.
Siaka Doumbia
Une très bonne initiative du Ministre qui viendra corriger une anomalie grave . Comment un secteur aussi sensible et aux actions universelles peut fonctionner sans lois . A t on penser aux conséquences possibles de cette anomalie ? Comment la HAC v a t elle réguler un secteur informel ? Si Me Mountaga arrive à faire passer cette loi , il aura rendu un service inestimable au pays .
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