Violence policière contre les journalistes : Les organisations faîtières de la presse s’indignent

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Photo à titre illustratif

Au cours d’une conférence de presse organisée par  la Maison de la presse, les organisations faîtières des médias,  URTEL,  AFD,  RSF,  UNJM, FEA  stop à la violence contre les journalistes.

Cette conférence de presse intervient deux jours après la marche réprimée de l’opposition le samedi 2 juin. Ce jour-là plusieurs journalistes ont été violemment pris à partie par les forces de sécurité. Les matériels de travail de certains journalistes ont été saisis ou endommagés et d’autres blessés. Cela est une violation de la liberté de presse et une entorse à la démocratie pour les professionnels des médias.

« J’ai suivi avec stupeur et regret, les coups violents et physiques que les forces de l’ordre malienne ont infligés à des journalistes dans l’exercice de leur métier >> déclare, Dramane Alou Koné, président de la Maison de la presse.

Selon lui, le président IBK et son nouveau gouvernement font planer de sérieuses menaces sur les libertés démocratiques fondamentales, notamment sur la liberté d’expression. « C’est intolérable et inacceptable » clame- t-il.

Pour Makan Koné ancien président de la Maison de la presse et président de la fédération des éditeurs africains,  les autorités sont seules responsables du climat de violence qu’ils sont en train d’instaurer.

« Coups de matraques, jets de gaz lacrymogène, arrestations etc., les journalistes supportent de plus en plus mal la répression policière lors des récentes manifestations dans la capitale malienne. Un climat de défiance s’est installé. Les violences corporelles contre les journalistes et les activistes qui n’étaient que dans l’exercice de leur profession. Cette répression offre une sombre image d’un  pays dont les dirigeants clament partout défendre les droits des citoyens, des hommes de medias » t-il ajouté.

<<J’encourage et félicite tous ceux qui s’expriment de façon responsable et demande une union sacrée pour combattre et mettre fin à ces agressions contre les journalistes. Nous exigeons qu’une  enquête soit faite au niveau des forces de l’ordre afin  que les agresseurs soient arrêtés et jugés. N’abdiquons pas face à la répression » a lancé Ramata Diouaré représentante  de Reporters sans frontières au Mali.

Solo Minta

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