UJAO :Outiller les journalistes sur la sécurité informatique

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L’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) a organisé, le jeudi 03 février 2011 au Grand hôtel, un atelier de formation des formateurs sur la sécurité Internet, journalisme et nouvelles technologies de l’information pour le développement. La cérémonie d’ouverture de la session était présidée par le secrétaire général du ministère de la communication et des Nouvelles technologies, Cheick Oumar Maïga. Elle s’est déroulée en présence du président de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest, le Nigérien Mohammed Garba, du président de la Maison de presse, Makan Koné, et de plusieurs personnalités et hommes de médias.

L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des journalistes pour mieux les outiller sur la sécurisation de leurs données, pour la prise en main régulière du contenu  du site de l’Ujao, avec l’initiation aux outils révolutionnaires du web appelés « web2.0 ». Elle fera un aperçu sur la notion de TIC liée au développement pour démontrer comment le rôle du journaliste est déterminant en la matière. Compte tenu de l’importance accordée à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et du développement des médias nationaux et internationaux, le PRC/’UJAO est très préoccupé par le fait que la majorité des journalistes d’Afrique de l’Ouest ne sont pas conscients des nombreux impacts, avantages et inconvénients de cette poussée technologique.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général  du ministère de la communication et des Nouvelles technologies, Cheick Oumar Maïga, insistera sur «  la nécessité impérieuse pour la formation et la sensibilisation des éditeurs, des journalistes et des propriétaires de médias dans ce domaine ». Le rôle premier que l’UJAO doit jouer est de continuer à défendre et à protéger les journalistes de crainte que la répression des autorités sur les médias ne soit accentuée, a-t-il déclaré.

 Le secrétaire général du ministère de la communication et des Nouvelles Technologie a aussi expliqué que selon le rapport du CPJ "Attaques contre la presse (2009)" qui identifie les menaces émergentes à travers le monde, «une culture vivante de blogging a émergé en dépit des lois répressives et les journalistes indépendants sont plus vulnérables que jamais."

Bien que chaque journaliste soit protégé par le droit international, rares sont les organisations de médias qui peuvent les défendre et assurer leur sécurité en cas de problèmes dans ce domaine spécifique. d’où la nécessaire acquisition par soi- même des armes de protection et d’autodéfense que sont la maîtrise des outils technologiques.

 

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 Le Mali, à travers le ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies, a initié l’élaboration de la politique sectorielle « E-communication » et un projet grâce au concours financier de la Banque mondiale visant à doter le Mali d’un cadre juridique et réglementaire favorisant l’essor de la Société de l’Information garantissant les droits des journalistes, a-t-il insisté. 

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En plus de l’amélioration de la capacité et la sensibilisation des journalistes sur les techniques de reportage pour le web et l’appropriation des notions de la sécurité Internet et du web2.0 , cet atelier permettra, entre autres : de créer un pool de journalistes nationaux (TIC) des pays  membres de l’UJAO, en utilisant   les TIC comme un outil pour équiper les journalistes de l’Afrique de l’Ouest à travailler plus efficacement, d’utiliser les TIC comme un outil pour favoriser la démocratie et la transparence en  Afrique de l’Ouest  mais aussi de protéger les médias : sites Web, journalistes, blogs et e-mails (Internet Security). Enfin, les participants seront formés sur la façon d’utiliser et de gérer le site de l’UJAO aussi bien que leurs blogs.

 L’UJAO, comme à l’accoutumée, peut compter sur le Mali pour une presse, plus libre, plus démocratique, plus forte jouant son rôle de sentinelle de la démocratie et de ferment de la dynamique sociale, a conclu M. Maïga.

Nappelons que l’atelier a regroupé des journalistes de 16 pays francophones, anglophones et lusophones.

 

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Boubèye Maïga

 

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