Tombouctou : Le ministre Bruno Maiga étale encore sa haine sur des journalistes

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Bruno Maiga, ministre de la culture
Bruno Maiga, ministre de la culture

Décidément le ministre de la culture Bruno Maiga déteste les journalistes et ne manque pas d’occasion de le montrer. Après avoir à plusieurs reprises étalé sa rancœur vis-à-vis des journalistes de la capitale, ce sont les confrères de Tombouctou qui viennent d’en faire les frais. Les journalistes de la cité des 333 saints après avoir longtemps entendu parler de la haine du ministre pour les journalistes, viennent d’en avoir la preuve. En effet, le vendredi 14 mars, avant la pause de la première pierre des travaux de reconstruction des mausolées détruits par les djihadistes, la presse locale, nationale et internationale avait été conviée à un point de presse. En plus de Bruno Maiga, ont pris place au présidium, le ministre de l’enseignement supérieur Moustapha Dicko et le représentant de l’Union Européenne et celui de l’UNESCO. Ayant la police des débats, le ministre de la culture en véritable dictateur des temps modernes a tout simplement censuré plusieurs questions qui lui étaient adressé et a empêché les autres à ne pas répondre à celles qui leur étaient posées. Toutes les questions qui ne l’arrangeraient pas ont été systématiquement rejetées. Pendant toute la conférence de presse on entendait : « cette question ne sera pas répondu », « ne répondez pas à cette question cher collègue ». Après que le représentant de l’union ait évoqué la reprise de la construction de la route reliant Tombouctou à Bamako, Yehia Tandina, jouranliste de l’ORTM-Tombouctou voulant avoir plus de précisions sur le sujet, a vu sa question censurée par Bruno Maiga. Le ministre de la culture a tout simplement demandé au représentant de ne pas répondre à la question. Quant à Saya Moulaye, représentant local du journal l’ESSOR, sa question posée au ministre Dicko sur la question scolaire a connu le même sort. Ce comportement du ministre de la culture est considéré à Tombouctou comme un mépris, surtout que les représentants de la presse internationale présents n’ont pas subi le même sort. Pourquoi, faire venir au présidium des personnalités comme le ministre de l’enseignement supérieur et le représentant de l’Union Européenne, et les empêcher de répondre à certaines questions. Nous ne saurons répondre à cette question à la place de Bruno Maiga, mais ce qui est évident, ce monsieur là n’aime pas les journalistes Maliens.
Alhousseini Alhadji,
Journaliste Blogueur

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3 COMMENTAIRES

  1. Ces journalistes alimentaires ne méritent pas de respect. Donnez-leur un billet de 10000 et ils diront ou écriront tout ce qui vous plait. Le pouvoir le sait très bien. Il les utilisent chaque fois qu’ils ont de résoudre un problème quelconque avec un groupe social donné.

    Un de ces journaliste sans morale écrit que Dr. Abdou MALLE était entré dans la fonction publique par effraction c’est è dire qu’il n’avait pas fait le concours d’entrée dans la fonction. Les arguments qu’il développait dans sa paperasse étaient exactement les mêmes, mot pour mot, que ceux présentés par le gouvernement. On n’avait pas besoin d’être un spécialiste en déduction pour savoir que ce petit monsieur avait reçu son “nan songon” du jour d’un ministre ou d’un conseiller.

  2. Lorsque des journalistes comme vous confondent la pause, comme pause-café avec la pose, comme pose de première pierre,il y a de quoi ne pas leur accorder de l’importance. Que la presse s’autoflagelle d’abord avant de s’en prendre à qui que ce soit. A bon entendeur…

  3. parce-qu’on n’a pas donne de l’argent que vous dites qu’il n’aime pas les journalistes. 😥

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