Tentative d’assassinat des journalistes Saouti Haïdara et Abdrahamane Kéita : L’ADEMA, le PARENA, la SADI fustigent ces atteintes graves à la liberté de la presse

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Plusieurs formations politiques, dont l’ADEMA, le PARENA et la SADI, ne cessent de monter au créneau pour condamner les menaces qui planent aujourd’hui sur l’exercice de la profession de journaliste au Mali. Les récentes tentatives d’assassinat du Directeur de publication du quotidien L’Indépendant et du directeur de la Rédaction du bihebdomadaire “Aurore” sont fustigées avec énergie.

Suite à la tentative d’assassinat du Directeur de Publication du journal   L’Indépendant, El Hadj Saouti Labass Haïdara, dans la nuit du jeudi 12 juillet 2012 et de l’agression du journaliste Abdrahamane Kéita, le Comité Exécutif de l’ADEMA-PASJ réaffirme sa volonté de faire respecter la liberté de la presse et les libertés individuelles en général, sans lesquelles on ne saurait parler d’un Etat de droit dans notre pays.

C’est pourquoi nous regrettons cet événement douloureux et demandons aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les responsables de cet acte soient identifiés et  rendent compte de leurs  actes. Nous leur adressons meilleurs vœux de prompt rétablissement“, déclarent les responsables du parti de l’abeille.

Pour sa part, le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) a appris, avec émotion et consternation, l’enlèvement et l’agression physique perpétrée contre Saouti Labass Haidara, fondateur et Directeur de publication du quotidien «L’Indépendant», le jeudi 12 juillet 2012. Le parti que dirigent Dr Oumar Mariko et l’ex-ministre Cheick Oumar Sissoko rappelle que ce sont des individus armés et cagoulés qui ont fait irruption dans la nuit au siège du journal situé dans la zone ACI. “Ils  ont fait usage de leurs armes à feu pour empêcher toute résistance à leur opération d’enlèvement. Saouti Haidara a été embarqué à bord d’un véhicule 4X4 par ses ravisseurs, qui l’ont conduit à une destination inconnue puis l’ont sauvagement violenté et laissé pour mort sur place“. Cette action criminelle, précise le Secrétaire administratif du parti, Nouhoum Kéïta, fait suite à l’enlèvement dont a été victime, Abdramane Kéïta, journaliste et Directeur de la rédaction de l’Aurore, le lundi 9 juillet 2012. Celui-ci a aussi été enlevé par des hommes armés et cagoulés qui l’ont battu et délesté de ses biens.

Le parti SADI condamne avec vigueur ces actions criminelles qui sont de nature à alourdir d’avantage le climat politique et social du Mali en proie à une crise sans précédent de son histoire. SADI  exprime sa solidarité à l’ensemble de la presse nationale et invite le Gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour faire cesser ces pratiques de terreur d’une autre époque et à tout mettre en œuvre pour retrouver leurs auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions. Pour le parti de la renaissance nationale (PARENA) cette énième atteinte à la liberté de la presse et  à la liberté d’expression depuis le coup d’Etat du 22 mars est une violation de la Constitution du Mali que le Parena condamne avec la dernière rigueur. Le parti du bélier “interpelle le Gouvernement sur sa mission constitutionnelle d’assurer la sécurité des citoyens. Il interpelle le Gouvernement sur la nécessité de prendre des  mesures appropriées en vue de sécuriser les organes de presse et les journalistes face à l’escalade des exactions  par des groupes extrémistes“. Les pratiques “d’escadrons de la mort”,  la terreur au quotidien pour que les Maliens se taisent, ne sont pas acceptables et le Parena les condamne.

Le parti que dirige Tiébilé Dramé exige du Gouvernement l’ouverture d’une enquête indépendante  afin de découvrir les auteurs de ce forfait et de les traduire en justice, avant de souhaiter prompt rétablissement à M.Saouti Haïdara.

Bruno D SEGBEDJI

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7 COMMENTAIRES

  1. Avec le gouvernement marionette de Chèque Diarra, le Mali est retourné à l'opression de l'UDPM du beau père Moussa Traoré

    Avec le gouvernement complice et népotiste de Chèque Diarra, le Mali est retourné au régime des bottes, le régime dictatorial et sanguinaire du général Moussa Traoré. C’était un régime d’oppression où les opposants étaient abattus ou envoyés à Taoudenit dans le camp de la mort. La liberté de presse et les libertés individuelles étaient un rêve.

    En 3 mois le CNRDE et le gouvernement de famille du gendre de Moussa Traoré (Chèque Diarra) ont rattrapé le régime de l’UDPM. Il ne reste qu’à dissoudre les partis politiques en faveur du parti de Chèque Diarra pour instituer le système du parti unique.

    On peut dire qu’ils ont même dépassé le régime de Moussa Traoré dans la mesure où ils ne sont qu’à la transition. Le comité militaire dit de libération nationale (CMLN) n’avait pas fait autant de victimes avant de se transformer en UDPM.

    Bravo Sanogo et Gonogo (Chèque Diarra). Avec vous, c’est le record de la honte.

  2. mème un fou sait bien que saouti devenait plus en plus mauvais a cause des pot de vin qu’il recevait de la part de ces amis FDR. Ce chien ecrivait les sautises des multi-milliards et des politichiens corrompu.

  3. comment operent ces gens qui agressent les civils non armes
    le gouvernement doit sortir de son habitude condamnation et se demarquer de ces mauvais gens en mettant des numeros verts a la disposition d une force neutre d intervation rapide pour empecher de tel acte qui discredite le MALI une fois de plus

  4. comment operent ces gens qui agressent les civils non armes
    le gouvernement doit sortir de son habitude condamnation et se demarquer de ces mauvais gens en mettant des numeros verts a la disposition d une force neutre d intervation rapide pour empecher de tel acte qui discretite le MALI une fois de plus

  5. Cette agression est intolérable cependant il faut aussi que nos pseudo journalistes arrêtent d’ être des journalistes alimentaires. Cela pourrait les crédibiliser sinon des fois ils écrivent des articles insensés pour simplement faire plaisir a quelqu’un qui leur a payé.

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