A la suite de la suspension de JolibaTV News par la Haute autorité de la communication (HAC), la réaction du groupe patronal de la presse écrite ne s’est pas fait attendre. Avec véhémence, il exprimera sa désapprobation et son indignation de cette décision. Il l’a fait savoir à travers un communiqué de presse libellé ainsi qu’il suit :
« Le Groupe patronal de la presse écrite apris connaissance, avec stupeur, ce jeudi 3 novembre, de la suspension de Joliba TV News pour une période de deux mois par la Haute Autorité de la Communication(HAC). Cette dure sentence est d’autant moins surprenante qu’elle était annoncée dans le ton comminatoire d’une certaine mise en demeure émanant de la même autorité et qui présageait déjà de ses intentions répressives.
Le Groupe patronal de la presse écrite, fidèle aux mêmes principes lui ayant inspiré une précédente condamnation de cette démarche, s’insurge avec la même vigueur contre un verdict qu’elle juge disproportionné et attentatoire à la liberté de la presse ainsi qu’à la libre expression des opinions. Il traduit, en effet, un net recul des acquis démocratiques voire une intolérance notoire de la pensée plurielle combattue sous cette transition par des méthodes répressives d’un autre âge.
En vertu de sa vocation de sentinelle des droits et libertés en matière de presse, le Groupe patronal de la presse écrite ne saurait cautionner un revirement susceptible de porter les germes d’un musèlement du monde médiatique dans son ensemble.
Le Groupe patronal relève par la même occasion une vacuité criante des arguments sur lesquels repose la suspension de Joliba TV Newset constate avec regret que la HAC, au lieu de la boussole tant rêvée, s’érige plutôt en bouclier des autorités, lorsque ses démarches ne sont inspirées d’une personnalisation de ses missions régulatrices. En atteste son allusion à une soi-disant attitude défiante de l’organe incriminé à son égard.
En tout état de cause, le Groupe en appelle à plus de retenue et de modération de la part de la HAC, qu’il invite à examiner avec la sérénité requise le recours gracieux introduit auprès d’elle par Joliba NewsTV.
Il exhorte par ailleurs les acteurs de la presse à plus de mobilisation pour la sauvegarde des acquis obtenus au prix du sang. Autant la forme républicaine et la laïcité de l’état ne sont pas négociables, autant la liberté de la presse doit être préservée.
Fait à Bamako le 03/11/22
Le président
ElhadjChahanaTakiou
DROIT CONSTITUTIONNEL
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LIBERTÉ D’OPINION
LIBERTÉ D’EXPRESSION
JUSTICE
Menaces verbales des propagandistes de la transition militaire sur un journaliste dans l’exercice de sa fonction, où sont les procureurs?
La chaîne de télévision française BFM TV a fait un reportage dont à la fin elle mentionne le nom de Malick Konaté comme journaliste, pour sa participation au reportage diffusé.
Le journaliste malien Malick Konaté a précisé qu’il a participé dans ce reportage en fournissant une interview réalisé avec le mouvement “yerewolo debout sur les remparts”
Adama Diarra dit Ben le Cerveau, membre du CNT et membre très actif du mouvement yerewolo debout a confirmé les propos de Malick Konaté pour ses travaux de journalisme dans la couverture de plusieurs événements du mouvement yerewolo debout sur les remparts au Mali.
Le journalisme est une profession légale au Mali avec un droit constitutionnel reconnu quatrième pouvoir au Mali et une déontologie de la profession dont l’activité est contrôlée par la HAC, Haute autorité de la communication au Mali sous l’égide de loi malienne.
Collaborer avec les médias français non interdits de diffusion au Mali comme BFM TV n’est pas contraire à la loi malienne.
Malick konaté a exercé sa profession dans le cadre de la loi malienne et avec la déontologie du métier de journaliste.
La HAC qui incrimine les manquements au métier de journaliste au Mali, n’a pas révélé un manquement à la loi dans le travail de Malick konaté.
Alors pourquoi Sekou Tounkara, taximan malien à New York autoproclamé “ politologue”; Boubou Mabel Diawara, videoman se réclamant de la transition militaire; Tahirou Bah, également videoman se réclamant de la transition militaire, profèrent depuis quelques jours des menaces à l’encontre du journaliste Malick Konaté dans l’exercice légale de sa fonction de journaliste?
Pire, Tahirou Bah, invoque le nom d’un certain Oumar Bah à Moura dans la région de Mopti et prétend que ce dernier a reçu l’argent de Malick konaté pour diffamer sur les soldats maliens et sans aucune preuve de ce qu’il avance.
Tahirou Bah profère des menaces de mort au nommé Oumar Bah et toute sa famille s’il ne vient pas témoigner les propos diffamatoires que lui Tahirou Bah diffuse sur les réseaux sociaux.
La dérive criminelle des réseaux sociaux est en marche sous la bannière de soutien à la transition militaire au Mali.
Où sont les procureurs de la justice malienne pour s’auto saisir du comportement délictueux voire criminel de ces individus qui prennent les réseaux sociaux comme un terrain d’affrontement et de diffamation sans aucune preuve et en incitant à la haine et la violence verbale et physique en république du Mali?
Si la justice ne fait pas son travail correctement qui serait responsable des conséquences de ces dérives verbales sur les réseaux sociaux?
Wa Salam
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