Suite à l’arrestation de Boukary Daou : La Maison de la presse exige sa libération

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Dans un communiqué envoyé à notre Rédaction, le président de la Maison de la Presse, Makan Koné  a condamné l’arrestation du Directeur de Publication du journal Le Républicain, Boukary Daou. Cette arrestation, selon le communiqué fait suite à une série de harcèlements dont ont fait l’objet ces derniers temps les journalistes de la presse privée malienne.

Makan Koné, président Maison de la presse du Mali
Makan Koné, président Maison de la presse du Mali

L’ensemble de la profession (presse écrite, radio et audiovisuelle), s’insurge contre cette énième atteinte grave à la liberté de la presse au Mali. Selon le communiqué, l’instauration de l’état d’urgence, ou de tout autre état d’exception, ne saurait justifier en aucun cas ces tentatives manifestes d’intimidation.

Le communiqué informe que l’ensemble de la presse exige la libération immédiate de Boukary Daou et le respect par les agents des services de sécurité de l’Etat des procédures nationales en la matière.

Les journalistes sont soumis à une loi spécifique en République du Mali, et celle-ci leur garantit, entre autres, le libre exercice de leur profession, dont fait partie le droit à la protection de leurs sources, a conclu le communiqué.

Pour exiger la libération de notre confrère, la maison de la presse compte organiser une journée sans presse le mardi 12 mars, s’il n’est pas libéré avant cette date.

         Moussa SIDIBE

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1 commentaire

  1. MTC
    Je suis pour la liberté d’une presse professionnelle, éthique et respectueuse de la déontologie du métier. Je ne peux pas soutenir des individus qui jettent l’honneur des individus et de tout un peuple aux chiens.

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