liteCet espace animé par des professionnels de médias est avant tout une école pour la génération de journalistes. Ce sont des jeunes reporters et des étudiants en communication et journalisme qui prennent notamment part aux débats organisés autour des thématiques ayant trait à l’actualité.
Au nombre de ces thématiques, il y a celle qui concerne les « Médias et réconciliation nationale ». Elle a été débattue mardi 28 Avril dernier. La cérémonie avait pour conférencier principal le ministre Choguel Kokala Maiga. Etait aussi présent le représentant du ministre de la réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane (lire encadré)
La deuxième conférence-débat était axée sur le « dialogue intergénérationnel », à travers laquelle conférence, les doyens Sadou et Massiré Yattassaye ont expliqué à la jeune génération leurs parcours et leur conception de l’univers médiatique.
La journée du jeudi sera consacrée à la conférence sur « la paix et la relance économique ». La conférence, nous indique-t-on, sera conjointement animée par Mamadou Tiéni Konaté, président du collège transitoire de la CCIM, le ministre Mahamadou Igor Diarra et le président de l’APBEF, Moussa Alassane Diallo. Lors de la même semaine, une journée de réflexion est envisagée sur l’aide à la presse.
D’autres activités dont des matchs de football et basketball sont aussi au menu de cette Semaine nationale de la liberté de la presse initiée pour la première au Mali par la Maison de la presse. La semaine se tient dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse dont le thème cette semaine est: « Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère numérique». La semaine est parrainée par Mahamane Hameye Cissé, directeur de publication du journal le « Scorpion »
Dans le cadre de cette semaine, un concours a été lancé entre les étudiants journalistes en formation. Les meilleures œuvres seront primées.
Bibata Coulibaly
Choguel Kokala Maiga à la semaine nationale de la liberté de la presse
« Aidez le peuple malien à avoir confiance à l’accord »
Invité mardi dernier à la Semaine nationale de la liberté de la presse qui se tient à la Maison de la presse, le Ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Choguel Kokala Maïga, a exhorté les hommes de média à soutenir le gouvernement afin que l’accord du 1er Mars puisse être compris et accepté par tout le peuple malien. Le ministre Maiga était venu animer sur le thème « Rôle des médias dans la réconciliation national ».
Pour l’occasion, le ministre Maiga a invité les hommes de médias à soutenir le gouvernement en vue de mettre confiance les réfugiés qui, a-t-il indiqué, s’interrogent sur les modalités d’application de l’accord du 1er Mars d’Alger : « Nous avons besoin de votre rôle d’accompagnement », a-t-il insisté.
S’agissant de l’application de l’accord, le porte-parole du gouvernent a souligné que des moyens politiques et diplomatiques seront employées pour imposer la paix en vue d’abréger la souffrance des populations.
Que devient donc la commission vérité et réconciliation ? Pourquoi n’est-elle pas encore opérationnelle ? Au représentant du ministère de la réconciliation nationale de répondre que cette commission sera opérationnelle et effective dès la signature de l’accord fixée à la date du 15 Mai prochain. Attaher Ag Iknane a précisé que les 15 commissaires seront nommés dès la signature de l’accord.
Sous la même tribune, Mahamane Hameye Cissé, le parrain de l’évènement a, au nom de la presse malienne, présenté les doléances au ministre de tutelle. Il a souligné les questions liées à la difficulté d’accès à l’information, la sécurité des journalistes sur le terrain et les difficultés liées aux moyens matériels et financiers.
Le porte-parole du gouvernement a dit avoir pris note. Il a rassuré que la plupart de ces doléances sont en traitement depuis sa prise de contact avec les hommes de médias au lendemain de sa nomination. Lors de cette visite les mêmes doléances lui avaient été formulées.
Djibi Karim