Semaine de la presse : Ucao-UUBa au cœur de l’événement

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L’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest Unité universitaire de Bamako (Ucao-UUBa) a grandement pris part à la Semaine de la presse à travers son département de journalisme et communication. D’abord par une présence massive des étudiants et la présence des encadreurs dont Dr. l’Abbé Alexis Dembélé, le doyen du département et l’Abbé Albert Khalifa Dena en master.

La fête de la presse, c’est aussi la fête des futurs journalistes qui sont encore étudiants dans les écoles de journalisme. Tel est le cas à l’Ucao. La Journée de la liberté de la presse solennellement fêtée au Mali à travers une ouverture officielle des panels et conférences pour poser le bilan de la presse malienne. Un bilan sombre. Tantôt teinté d’enlèvement, d’intimidation, voire même d’assassinat ou de disparition. Malgré tout, la presse est là et les futurs journalistes de l’Ucao.

Cette année, plusieurs étudiants de la licence 2 de l’Ucao, ont pris part à l’ouverture des activités. Elisabeth Guindo, qui est à sa première expérience, s’est dit galvanisée à finir ses études de journalisme et de rejoindre très vite les ainés sur le terrain de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information.

“Durant cette cérémonie, les journalistes ont beaucoup parlé des difficultés. C’est vrai, c’est des difficultés mais ça forge aussi les gens vouloir se battre pour le métier d’informer”, a confié notre journaliste en herbe. “Plusieurs personnes se disent journalistes alors qu’elles ne respectent pas l’éthique et la déontologie du métier”, dira-t-elle.

Quant à Niamey Sidibé, étudiante aussi en licence, elle a reconnu avoir beaucoup appris lors de la cérémonie. Les difficultés du métier et les dangers. “Les difficultés surtout pour les femmes étant voilées. Pour elle, il faut vraiment d’endurance pour y exceller”.

“A la base je ne voulais pas être journaliste mais l’engagement que j’ai vu tout de suite chez les journalistes malgré les risques du métier, ça m’a donné envie de continuer le combat et de devenir comme eux”, a avoué un jeune étudiant du nom de Saye Hambigou.

Une très bonne chose d’envoyer des journalistes étudiants à venir assister à l’ouverture de la Semaine nationale de la presse, a apprécié Mamadou Sékou Traoré dit MST, journaliste étudiant en master 1. “C’est significatif”, dira-t-il pour confirmer que ça permet aux étudiants de s’imprégner et de s’informer davantage sur le métier de journalisme et surtout de découvrir la réalité, ce que vivent les journalistes sur le terrain.

Koureichy Cissé

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