Dialogue intergénérationnel et présentation de certaines écoles de journalisme et de communication étaient au menu de la rencontre de ce mercredi 29 avril 2015. C’était à la maison de la presse. Dans ce cadre, il y eut la présentation de trois écoles de journalisme et de communication à savoir l’ESTM, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest et l’Institut de Sciences Politique, de Relation Internationale et de Communication (ISPRIC). Essentiellement animée par Sadou Yattara et Massiré Yattassaye, la séance était modérée par le parrain de la semaine Mahamane Hameye Cissé. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la semaine de la liberté de la presse.
Comme inscrit dans le programme d’activités de la semaine de la liberté de la presse organisée à la faveur de la journée mondiale de la liberté de la presse, la journée du mercredi a été exclusivement consacrée à un dialogue intergénérationnel et à la présentation de certaines écoles de journalisme et de communication.
Pour la circonstance, elles sont au nombre de trois écoles à être au rendez-vous. Il s’agit de l’Ecole Supérieure de Technologie et de Management (ESTM) représentée par notre éditeur Mamadou Dabo ; de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest représentée par Sadia Touré, étudiante en 2ème année et de l’Institut de Sciences Politique, de Relation Internationale et de Communication (ISPRIC) représenté par Djibril Mamadou Coulibaly, aussi étudiant.
A l’entame de la séance, chaque représentant d’école a fait une brève présentation de sa structure, ses objectifs et ses missions. C’est ainsi que Mamadou Dabo, dans sa présentation, a souligné que plusieurs principes guident la démarche pédagogique de l’ESTM. D’abord, sa vocation internationale, affirmée aussi bien dans ses enseignements, dans le contenu des cours et dans le choix des intervenants, que dans les processus d’échanges avec les organismes étrangers. En poursuivant, il a souligné qu’ensuite, une pédagogie de l’action, concrétisée aussi bien par le choix des supports pédagogiques que par le rôle que jouent les stages, missions, projets tout au long de la scolarité. Il a aussi indiqué que beaucoup de cadres et des professionnels de média travaillant au compte de l’Etat et dans le secteur privé, sont les produits de l’ESTM. A cet effet, il a fait allusion aux ministres Dramane Dembélé et Abdel Kader Konaté, à Ibrahim
Diombélé, Fatoumata Coulibaly dite FC, Sidi Mohamed Koné dit Junior, Amadou Kodjo, Sidiki Youssouf Dembélé, Oumou Bah, Assétou Kanté du studio Tamani, l’ex ambassadeur de Palestine au Mali Abou Rabah, Hamidou Cissé du journal Dabaliban, 52 Directeurs, Rédacteurs en chef, journalistes et Commerciaux de la presse privée suite à 3 mois de formation continue, et bien d’autres. Comme pour dire que tous ceux-ci ont été formés au Mali et sont capables de relever les défis de l’heure.
De son côté, Sadia Touré a fait entendre que l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest est présente dans trois pays : le Mali, le Burkina Faso et le Sénégal. Pour elle, cette université n’enseigne pas seulement le journalisme mais tous les métiers de la communication notamment le cinéma. Elle a profité de ce passage pour diffuser un film portant sur la criminalité et réalisé par leur école.
Pour sa part, le représentant d’ISPRIC après avoir présenté son institut a souligné que des cadres ont aussi été formés chez eux parmi lesquels Gnagna Aliou Traoré de l’ORTM.
En ce qui concerne le dialogue intergénérationnel, les deux anciens du monde de la presse ont échangé avec les professionnels des médias sur leur vécu, les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur fonction, de leur expérience antérieure. Ils ont aussi enseigné aux jeunes les bonnes pratiques du journalisme.
Comme conseils, Sadou Yattara a conseillé à ses cadets de rester collés aux principes de base du journalisme, à la culture. “Un journaliste doit toujours apprendre et un bon journaliste, c’est celui-là qui a un carnet d’adresse riche et varié”, a-t-il précisé.
Pour Massiré Yattasaye qui a beaucoup parlé de ses moments difficiles et les bonnes conduites que doivent avoir les chargés de communication ou chargés de mission au sein des services gouvernementaux. Elle a recommandé aux professionnels de média de toujours approcher leurs aînés en vue de découvrir davantage d’autres talents.
Mamadou BALLO