A Bamako, les 29, 30 avril et 1er mai, s’est tenu dans un hôtel de la place un atelier national de formation des journalistes maliens sur la culture de la sécurité et des droits de l’homme. Cette formation a été initiée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) en collaboration avec l’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom) et la Maison de la presse.
La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du conseiller technique du ministre de la Communication, Seydou Baba Traoré. Il était entouré du président de l’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom), Ibrahim Famakan Coulibaly, du représentant de la Fédération internationale des journalistes (FIJ/Afrique), Sadibou Marong et son homologue de la Belgique, Adrien Collin.
La première journée a permis à l’ensemble des participants d’avoir une notion sur les différents thèmes durant les trois jours. Il s’agit de la planification de mission ; l’introduction médicale ; l’évaluation du patient ; les attaques aériennes ; la sensibilisation aux armes légères et lourdes et le massage cardiaque. La deuxième journée était consacrée à la sécurité transport, blessures par balles, désordre public, émeutes, manifestation, bâtiment et sécurité et enfin aux fractures et brûlures. Lors de la troisième journée, il était question de la notion sur la sécurité personnelle, l’accident de la route, la prise d’otages et les arrestations. Tout ceci ponctué de jeux de rôles, avant l’évaluation et la remise des certificats.
Prenant la parole, le président de l’Unajom fera savoir qu’il y aura une série de formations à l’endroit des journalistes. Il a profité de l’occasion pour saluer le courage de la France et des autres pays pour nous sauver de ces hommes barbares qui avaient envahi le nord du Mali.
Destin GNIMADI
