A l’occasion de la conférence de presse de lancement de la plateforme « Appel du 20 Février pour sauver le Mali », des badauds se sont livrés à la profanation de la Maison de la presse en saccageant tout sur leur passage. Un acte condamné par son comité de pilotage. Lequel se réserve le droit de porter plante contre les auteurs de cette profanation.
Vitres cassés, portes dérobées et chaises cassées, c’est tout ce qui reste de la salle de conférence de la Maison de la presse après son saccage par des badauds, qui l’ont transformé en champ de ruine. Ceci fait suite à une conférence de presse organisée par la plateforme « Appel du 20 Février pour sauver le Mali ».
En attendant de connaître les auteurs et les circonstances de cette barbarie, la Maison de la presse condamne avec la dernière vigueur cet acte violent. Dans son communiqué, la faitière des médias maliens rappelle que, quelques soient les motifs et qui que soient les auteurs, le saccage du haut lieu des expressions plurielles est indigne de notre Mali qui se veut un havre de paix.
Les images véhiculées sur les réseaux sociaux sont terrifiantes et inspirent au Groupe une condamnation vigoureuse et sans réserve de cette grave atteinte à la sacralité des valeurs qu’incarne la Maison de la Presse, indique pour sa part le Groupe patronal de la presse écrite. Le Groupe juge inadmissible et injustifiée une violence d’une telle intensité dans cette enceinte et exhorte son directoire à tout mettre en œuvre pour tirer au clair les circonstances du saccage, démasquer ses instigateurs et les interpeler par-devant qui de droit.
La Maison de la presse qui dit suivre avec une attention particulière l’évolution et les résultats des enquêtes a commis un huissier de justice afin de faire un constat. Elle se réserve le droit de porter plainte contre ceux-là qui ont perpétré ce vandalisme.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
Une belle dictature prend son envol
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