Le ministre en charge de la communication, Choguel Maïga, et le secrétaire général du ministère de la réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane, ont animé une conférence-débats, mardi dernier, à la Maison de la presse, dans le cadre de la semaine nationale de la liberté de la presse. Thème : Rôle de la presse dans la réconciliation. D’entrée de jeu, Choguel Kokalla Maïga a indiqué que cette célébration se tient à un moment particulier de la vie de la nation : l’attente de la signature de l’accord prévue le 15 Mai 2015. Selon lui, le thème est d’une brulante actualité et le retour à la paix constitue le plus grand souci de la majorité des Maliens. « Plus que tous les corps de la société, la presse a un rôle particulièrement important à jouer. C’est à la presse que revient le rôle d’interprétation et d’explication pour que toute la composante de notre nation puisse comprendre l’Accord qui est en passe d’être signé. La presse peut, avec le style, le langage qui lui est propre aider le peuple à passer ce cap, et en faisant également que le peuple ait confiance aux gouvernants », a-t-il déclaré. En outre, il a fait savoir que seuls les médias peuvent permettre, à travers les canaux de communication, de panser les plaies, afin que le traumatisme du passé ne puisse pas hypothéquer l’avenir. « Le rôle de la presse est éminemment important dans le retour de la paix. En ce sens que seule la presse peut mettre en confiance les refugiés pour leur retour au bercail », a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a précisé que la presse peut aider les autorités en attirant leur attention sur certaines interrogations que les Maliens se posent. Sur la question de la mise en place de la commission vérité justice et réconciliation, Attacher Ag Iknane, secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale, fera savoir qu’elle fonctionne à travers son secrétariat général. Toutefois, il a précisé que la commission est composée de 15 commissaires qui ne sont pas encore nommés. A l’en croire, c’est après la signature de l’accord de paix que la commission sera effective avec la nomination des autres membres, et entrera dans sa phase opérationnelle. Mahamane Hamèye Cissé, parrain de la semaine, a attiré l’attention du ministre sur les défis: l’accès à l’information, la sécurité, et le défi matériel et financier. En réponse, Choguel Kokalla Maïga a rassuré que son département va s’atteler à ces défis dans la mesure du possible.
Rappelons que la semaine de la liberté de presse a été lancée le lundi dernier et se poursuivra jusqu’au 3 Mai, journée mondiale de la liberté de presse avec comme thème : Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère numérique. Un concours a été lancé en partenariat avec le sponsor officiel Orange-Mali, dont le thème est réconciliation nationale entre les étudiants en journalisme des différents instituts privés.
Boubacar SIDIBE
IL FAUT FAIRE RADIER CHAHANA DE LA LISTE DES JOURNALISTES DU MALI.
C’EST UN SOULARD
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