L’objectif visé à travers cette conférence débat était de rappeler aux hommes de médias leur rôle sur l’importance des écritures en périodes de crise. Il s’agit aux hommes chargés de véhiculer le message, de savoir quoi dire pendant que le pays est en crise. Cela dénote le patriotisme qui doit animer tous les hommes de média. C’est une réalité qu’il faut communiquer puisque la communication est importante mais la guerre aussi est une autre réalité et a des principes. Hormis cela, la déontologie journalistique fait appel au sens moral de chacun.
Birama Fall dans son exposé dira que le journaliste en temps de guerre doit rester derrière les principes républicains. Il a illustré ses propos par le scoop qu’il avait eu en son temps sur les charniers de Diago. Il avait l’attitude de publier l’info. Mais, compte tenu de l’état du pays, il fallait le laisser. Aussi, dans les jours à venir, les différents reporters doivent se munir d’une fiche de reportage par la rédaction à défaut de la carte de presse, a continué M Fall, cela pour la protection de nous mêmes.
Les évènements récents, a signalé le commandant Modibo Nama ont fait que certains confrères ont été interpellés. Cela parce que le journal en question avait publié une info diffamatoire sur la Direction Générale de la Sécurit d’Etat. Le directeur du journal, selon Modibo, ayant rejoint le coté des bandits armés, il n’y avait pas d’autre choix que d’arrêter le monteur qui avait mis tout son art pour faire le journal et l’imprimeur.
En somme, il a été rappelé aux hommes de média de rester attentif. Comme l’a dit Dramane Aliou Koné « le métier de journaliste est important mais aussi exigeant. Nous sommes tous des citoyens avant d’être des journalistes. »Cette journée s’étendra sur les autres régions. Dores et déjà la semaine prochaine, une délégation conduite par Birama Fall se rendra à Kayes pour informer davantage. D’autres régions suivront.
A.D
Nul
Comments are closed.