Une trentaine de journalistes maliens sont réunis mardi à Bamako, la capitale malienne, à la faveur d’une session de formation en vue de renforcer leurs capacités sur les terminologies minières afin de renverser la perception négative que certains citoyens maliens ont des industries minières, a-t-on appris ce jour lors d’une rencontre présidée par le ministre malien des Mines, Dr Amadou Baba Sy.
Cette session de formation de trois jours, premier du genre, est importante car elle répond à un double objectif pour le secteur minier, selon le ministre Sy, en ce sens qu’elle permet de communiquer plus pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les apports à l’économie nationale et renforcer les capacités des relais (journalistes) sur les terminologies minières et pétrolières.
Reconnaissant qu’il est vrai que le secteur minier de son pays suscite beaucoup d’interrogation quand il s’agit de son apport à l’économie et son utilité, s’adressant aux participants, le ministre malien des Mines estime: “la seule alternative qui existe pour nous est de passer par les communicateurs que vous êtes pour donner l’information relative au secteur”.
Par ailleurs, un tour à la Cellule de planification et de statistiques (CPS) du secteur des mines et énergie nous a permis de savoir que “l’apport agrégé du secteur minier au trésor public malien était de 197,642 milliards de FCFA en 2010 ; 232,571 milliards en 2011 et 284,225 milliards en 2012”.
En termes d’exportation d’or, le Mali a exporté “46,033 tonnes en 2010, 46,038 tonnes en 2011 et 50,272 tonnes en 2012”.
La part de l’or dans la valeur des exportations est “d’environ 75%” au Mali, un pays dominé par la monoculture du métal jaune (or). Doté de 7 sociétés minières en 2010 et 2011, le Mali a atteint 9 sociétés en 2012, selon la CPS.