Prenant la parole le mercredi 17 juin 2015, à la Maison de la presse de Bamako, le représentant du secrétaire général des nations unies en charge des affaires humanitaires M’Baranga GASARABWE, s’est parfaitement réjoui de cette rencontre entre la Minusma et les directeurs de publication, au moment où l’accord de paix signé le 15 mai dernier s’achemine vers son parachèvement prévu le 20 juin prochain. A ses dires, dans la crise que le Mali vient de traverser, le volet de l’humanitaire a eu pas mal de problèmes. Les paisibles populations ont été poussées à des déplacements massifs à travers les pays voisins, laissant derrière les enfants dans des conditions très difficiles. Et pire, le banditisme qui menace les populations et les crimes sont des facteurs pour que le gouvernement, la Minusma et toutes les parties prenantes arrivent à trouver une solution rapide aux problèmes.
Le représentant spécial adjoint de la Minusma, Arnaud AKODJENOU, qui présidait cette rencontre avec la presse malienne, a émis le vœu qu’elle soit davantage pérenne ; afin d’expliquer les différentes les missions de la Minusma aux populations. En ce qui concerne le mandat de la Minusma, dont plusieurs rencontres ont eu sur le sujet ces derniers temps, il dira qu’il interpelle d’abord le gouvernement malien, la société civile et tous les acteurs impliqués dans le processus de paix et de la réconciliation nationale. D’ailleurs, des rencontres sont en cours pour expliquer aux populations ce mandat de la Minusma à plusieurs niveaux. Les incidents survenus à Gao, tabankort et Ménaka ont eu une place prépondérante dans le discours du représentant spécial adjoint de la Minusma. Il aussi expliqué aux journalistes que des efforts ont été consentis pour que de telles situations ne se répètent plus. La Minusma compte organiser d’autres rencontres, afin d’expliquer les missions clés de cette structure onusienne aux braves populations.
Bakary M. Coulibaly