Lundi s’est ouvert à la Maison de la Presse un atelier de relecture du cadre juridique réglementaire des médias. La cérémonie a été présidée par les ministères de la Communication, de l’économie numérique Harouna Touré et Ibrahim Ikassa Maïga de la Refondation de l’Etat en présence du président de la Maison de la Presse Bandjougou Danté et plusieurs acteurs des médias.
Pendant 4 jours, des responsables de la presse (radio, télé et écrite) vont se réunir à la maison de la Presse pour relire les lois qui régissent les médias au Mali. Une initiative de la Maison de la presse en partenariat avec les entités gouvernementales, d’autres organisations dont Tuwindi, Fondation Friedrich Ebert, Journalistes pour les droits humains (JDH)…
Selon le ministre de la Communication : c’est l’occasion de dire que nous avons un formidable essor médiatique favorisé par cadre juridique à l’époque adapté, mais aujourd’hui considéré comme obsolète. La présence de nouveaux acteurs médiatiques représente une occasion unique de faire le point de vos acquis, réfléchir sur vos forces en tenant compte de vos faiblesses.
La multiplication et la diversité des médias au Mali est indéniable. Le paysage ne cesse de s’élargir avec plus de 450 radios privées (commerciales, associatives, communautaires), près de 200 publications écrites, et une soixantaine de médias en ligne.
« Quand on est dans la presse on fait la gouvernance, l’éducation, en un mot on fait la citoyenneté. La Refondation a pour interlocuteur chaque citoyen malien pour avoir un nouvel État, une nouvelle nation pour donner confiance au Mali », précise le ministre de la Refondation et des Relations entre les institutions.
L’objectif de cet atelier est de doter le Mali d’un cadre juridique et réglementaire adapté aux exigences et à l’environnement actuel de notre pays. Ce processus visera à mettre à jour et proposer aux autorités de la transition des textes des lois. Sur les différentes composantes du cadre juridique convenues lors de l’atelier de relecture en 2010.
Oumou Fofana