Au nombre des journalistes figurent également Aliou DJIM de l’Urtel, Mahambé TOURE et le doyen Amidiata OUATARA, tandis que l’unique spécialiste des télécommunications dans le groupe répond au nom de Yacouba DIARRA, ingénieur de son état.
Que la confraternité ait raflé la mise n’atténue pas pour autant certains questionnements cruciaux sur l’efficacité d’un organe conçu pour combler les grandes lacunes du dispositif malien de régulation des médias.
En plus de reposer sur loi élaborée à la hâte avec beaucoup d’insuffisances, la Haute Autorité de la Communication intervient avec une surprenante mesure modificative du processus de désignation de son président précédemment arrêté par les confrères. Un bouleversement spectaculaire attribué au ministre Choguel MAIGA, lequel a fait porter la modification de l‘ancienne disposition par l’Assemblée nationale en pleine procédure législative. Le choix de faire nommer le président de la HAC par le président de la République, en lieu et place d’une élection par ses pairs, tient certes d’une pratique courante dans certains pays de la sous-Région mais, dans le cas du Mali, on passe visiblement à côté d’une condition très déterminante dans l’efficacité de l’instance de régulation : la légitimité de son dirigeant et son acceptation par la profession. Toutes choses ayant fait défaut au défunt Conseil Supérieur de la Communication et contribué dans une large mesure à son échec.
A. KÉÏTA
Comme si on a pas autres chose plus importante
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