Deux jours durant, les journalistes et les chargés de communication des institutions de la Républiques étaient à l’école du dialogue social. Les 7 et 8 mars 2017, le ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions a organisé un atelier d’échanges sur le dialogue social a l’intention des journalistes et chargés de communication des institutions de la Républiques. L’un des objectifs de cet atelier de formation est de permettre aux hommes et aux femmes de media d’acquérir des connaissances sur le dialogue social et de contribuer à l’instauration d’un climat social serein.
Après la cérémonie d’ouverture marquée par l’allocution des ministres Diarra Raky Tall et Mountaga Tall, deux jours durant, les experts du département du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, Fassoum Coulibaly et Mamadou Konaté ont développé les thèmes centraux que sont : les organisations syndicales et leurs moyens d’action ; le dialogue social au Mali. A travers ces thèmes, d’autres points ont été abordés comme la naissance et l’évolution des syndicats, les missions des représentants du personnel, les acteurs du dialogue social au Mali, les conditions de base du dialogue social, la prévention et la gestion des conflits sociaux au Mali, la gestion des grèves et enfin, l’état du dialogue social au Mali. La première thématique : « les organisations syndicales et leurs moyens d’action » a été expliquée par Fassoum Coulibaly, directeur national du travail.
Dans son exposé, il a fait savoir qu’il existe présentement au Mali, 4 centrales syndicales qui sont : Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) crée en 1963 ; la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) créé en 1997; la Confédération Malienne du Travail (CMT) crée en 2006 ; et la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) crée en 2014. « A côté de ces unions, on a souvent des syndicats autonomes qui sont des organisations de base qui ne sont apparentées à aucune union ou confédération : SAM, SYLIMA, SNESUP, greffiers, SYNAC, etc », a-t-il dit. Quant au conseiller technique du ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, Mamadou Konaté, il explique la thématique : « le dialogue social au Mali ». A l’en croire, le dialogue social se définit comme un instrument efficace incluant tous les types de négociation, de consultation, de concertation ou simplement d’échange d’informations entre les acteurs du monde du travail en vue de parvenir à un consensus, au maintien d’un climat social serein. Avant d’ajouter que l’objectif principal du dialogue social est d’encourager la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique. « L’atteinte de cet objectif est de nature à promouvoir la bonne gouvernance, à favoriser la paix et la stabilité sociale et à stimuler l’économie », a-t-il souligné. A ses dires, les acteurs du dialogue social au Mali sont aux nombres de trois à savoir : le Gouvernement, les employeurs (privés) et les travailleurs. Il ressort des débats que la liberté syndicale est un droit garanti par la constitution. L’une des recommandations issues de cet atelier est la pérennisation de ces genres de formation pour permettre aux uns et aux autres d’acquérir beaucoup de connaissance dans le domaine.
Aguibou Sogodogo
Moriba yassa youssou yassa
Il faut avoir un programme, un planning, une proposition de solution quand le mécanisme grippe. Le dialogue se fait autour de chaque étape entre décideurs et acteurs.
Il se trouve que rien de tout cela n’existe dans l’état actuel du programme social et c’est au journalistes qu’on veut apprendre en deux jours à manipuler des masses laborieuses qui sont très souvent leurs professeurs.
Il faut aussi sensibiliser au niveau des mosquées peut être; on ne sait jamais!
Pas de fonctionnaires: pas d’état dixit un homme politique.Des fonctionnaires qui ne prennent pas partie pour l’état sont encore plus dangereux.
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