L’Association des Journalistes pour la Paix et la Non-violence (AJPV) continue sa série de conférence-débats sur la culture de paix et la réconciliation nationale avec des journalistes. Le thème du vendredi 11 juillet 2014 à la Maison de la presse, a porté sur l’apport des médias dans le processus de réconciliation. Elle était animée par Alassane Souleymane du ministère de la communication, en présence d’Alhassane H Maïga, président de l’AJPV.
Ce cadre d’échanges entre journalistes sur la réconciliation intervient au moment où les autorités du pays vont entamer les pourparlers avec les groupes armés à Alger, afin de trouver un accord de paix définitif sur la crise au nord du Mali. Le thème est donc plus que d’actualité, surtout avec les médias.
Pour le conférencier, Alassane Souleymane, le rôle des médias dans le processus de la réconciliation est capital. Souvent, dit le conférencier, ils sont à la source des conflits. Il a évoqué le cas du Rwanda avec la radio des milles collines. Fort heureusement, il a constaté que les médias maliens ne sont pas dans ce registre. Raison pour lui de les inviter à s’investir davantage dans la réconciliation. C’est pourquoi il a salué l’initiative de l’Association des Journalistes pour la Paix et la Non-violence (AJPV) d’instaurer ce genre d’échanges sur les thèmes tel que la réconciliation nationale.
Pour que les médias puissent réellement jouer leur partition, le conférencier a parlé des préalables. D’abord les médias doivent être indépendants et impartiaux, « une presse au service de tout le monde », a-t-il précisé. Le journaliste doit être : à cheval sur les règles de l’éthique et de la déontologie ; dans les conditions idoines de travailler ; connaitre les protagonistes, leur implication sociale et leur prétention ; maitriser les structures œuvrant à la paix.
En outre, le conférencier a évoqué le rôle stratégique que chaque type de médias (radios, presse écrite et télévision) peut jouer dans la réconciliation.
L’exposé d’Alassane Souleymane a été suivi par des échanges sous forme de questionnement.
A la fin de la conférence, Alhassane H Maïga, le président de l’Association des Journalistes pour la Paix et la Non-violence, a salué le partenaire Unesco pour son accompagnement constant, le conférencier pour sa disponibilité et la qualité de son exposé et les participants pour l’intérêt porté à la conférence.
A.M