Le bilan financier des organes de presse et le niveau de rémunération des employés font croire au Centre d’étude et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer (Cercap), la disparation prochaine de la presse écrite au Mali.
Dans son rapport d’étude sur la cartographie économique de la presse écrite au Mali, présenté le mardi 29 août, le Centre d’étude et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer (Cercap) révèle les difficultés, notamment financières auxquelles les maisons d’édition sont confrontées dans notre pays.
L’étude résumée en 42 pages, porte sur l’effectif de la presse écrite au Mali, la régularité de la parution des journaux, la durée de vie des journaux, le tirage des journaux, les recettes publicitaires de la presse écrite, la vente des journaux, l’équipement et matériels roulants, la distribution de la presse écrite, l’emploi dans la presse écrite, la rémunération dans la presse écrite, le bilan financier des organes de presse écrite.
Selon directeur du Cercap, cette étude a pour objectif d’identifier ce qui existe comme forces, comme faibles et comme contraintes, voire entraves non seulement au développement de la presse écrite, mais aussi la contribution efficace et efficiente de cette presse au développement socio-économique et culturel du Mali.
En somme, cette étude révèle que la presse écrite est confrontée à d’énormes difficultés.
“Une simple lecture du rapport ferait croire que cette presse est morte. Mais sur le terrain, on voit des hommes et des femmes qui bougent, qui refusent que la presse écrite malienne meurt. Ils donnent de leur mieux pour que cette presse écrite soit. Mais quand on s’en tient aux chiffres, on peut penser que la presse écrite est mourante”, a commenté Boubacar Macalou. Il a précisé que le bilan financier des organes de presse et le niveau de rémunération des employés des organes, dans l’un et dans l’autre cas, les chiffres ne permettent pas d’espérer, mais heureusement que ça c’est compensé par la détermination et le courage des acteurs qui sont dans le secteur.
Sur la vingtaine d’organes pour lesquels le Centre a pu calculer les charges et les produits, 60 % sont déficitaires, pire, dans 70 % de ces organes, les ventes ne couvrent pas les coûts salariaux qui sont inexistants ou très bas comme présenté plus haut, dévoile le rapport.
“Lorsque les salaires sont versés, ils varient entre 30 000 et 75 000 F CFA pour un départ. Un journaliste rémunéré mensuellement est payé par son employeur en moyenne à 68 000 F CFA sur une échelle qui va de 38 000 à 150 000 F CFA”, révèle le rapport du Cercap.
Pour pallier les difficultés auxquelles la presse écrite est confrontée au Mali, le Cercap propose la création d’un fonds d’aide à la presse qui aura pour objectifs d’augmenter la productivité des entreprises de presse, notamment par la réduction des coûts de production, l’adaptation des moyens et la recherche de la qualité, d’assurer la diffusion des publications auprès des nouvelles catégories de lecteurs notamment les jeunes et les femmes, d’améliorer et diversifier la forme rédactionnelle des publications en faisant recours aux nouvelles technologies de fabrication et de diffusion de l’information.
Selon le même rapport, le Mali compte 96 organes de presse écrite dont la plupart ne sont pas réguliers.
Maliki Diallo
Une presse écrite en désordre doit être mis dans les poubelles . S’il vous combien des journaux casses sans adresse aucune réglementation en longueur de journée on insulte on calomnie on incite bref la presse écrite malienne doit revoir sa copie et puis les rédacteurs sont pures que les griots des chantages pRtour sur les réseaux sociaux franchement il ya de quoi . Donc je souhaite une presse écrite organisée républicaine vigilante et courageuse c’est à dire du temps pour vérifier les informations avant de publier n’importe quoi . Que dieu benise le Mali
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