C’est l’outil d’information le plus adéquat pour notre société, car les ondes atteignent tout le monde et en même temps
A l’instar des autres pays du monde, le Mali a commémoré le lundi 13 février dernier, la Journée mondiale de la radio sous le thème national « Le rôle de la radio dans la consolidation de la paix au Mali ». L’URTEL en collaboration avec la Maison de la Presse a donné le ton de cette journée par une conférence débat animée par deux doyens du monde de la presse à savoir : Tiona Mathieu Koné et le sénégalais Martin Faye.
On y notait la présence du président de la Maison de la presse, Dramane Alou Koné, le représentant du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, Gamer Dicko, le président de l’Union des Radios et télévision libres du Mali (URTEL), Bandiougou Danté et les représentants de l’ASSEP, entre autres.
Le 13 février est une journée significative pour l’URTEL compte tenu du rôle que les radios peuvent jouer, surtout dans la situation actuelle du pays qui est dans une situation de fragilité politique, sociale et économique et fait face à des défis de sécurité dira Bandiougou Danté dans son intervention liminaire. Selon le président de l’URTEL, la radio doit pouvoir jouer un rôle fondamental dans l’information, l’éducation et la sensibilisation des populations. « Nos radios doivent être des instruments de paix et de cohésion sociale » a souligné Bandiougou Danté avant d’indiquer les défis auxquels les acteurs des radios sont confrontés par rapport à la professionnalisation, l’équipement et la formation.
Dans leurs exposés, les conférenciers Tiona Mathieu Koné, ancien conseiller à la communication du Général Moussa Traoré et ex-directeur de la communication de l’Energie du Mali et Martin Faye, ancien présentateur vedette de l’émission « Génies en herbe » de la RTS et représentant de la Fondation hirondelle au Mali ont longuement entretenu avec leurs cadets de la presse malienne. Ils ont tour à tour fait ressortir le bien fondé du rôle éminemment de la radio dans la culture de la paix et la consolidation de la paix dans un Mali en recherche de la paix et de la cohésion sociale.
Pour Tiona Mathieu Koné, le thème retenu au niveau national pour commémorer cette journée est un thème bien actuel. Selon lui, la radio est l’outil d’information le plus adéquat pour notre société car, les ondes atteignent tout le monde et en même temps. Pour lui, tous les efforts doivent être faits pour que ce moyen de communication de masse qui pourrait en même temps être un précieux outil de développement pour le Mali ne soit pas un moyen de blesser inutilement les membres de la société, mais pour consolider le vivre ensemble. Les radios doivent plutôt prendre conscience des enjeux pour coudre et aider à coudre le tissu social a estimé le conférencier.
Tiona Mathieu Koné est revenu sur la genèse de la radio au Mali qui est passée de Radio soudan créée en 1956 à la Radio Mali en passant par la Radio Bamakan, la première radio libre du Mali. Il a parlé tant des avantages de la radio que de ses inconvénients dans la vie sociale dont les journalistes et les animateurs sont les acteurs.
A la suite de Tiona Mathieu Koné, Martin Faye a mis l’accent sur la responsabilité et le professionnalisme dans les productions radio. Le représentant de la Fondation Hirondelle au Mali a notamment fait un lien entre la radio et nos valeurs socio-culturelles. Il a lui aussi rappelé que la radio est un outil essentiel d’information et de communication et fait partie du quotidien des populations.
Il est à souligner qu’au Mali, on compte aujourd’hui plus de 400 radios libres dont 357 affiliées à l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali. Instituée par l’UNESCO, la Journée mondiale de la radio qui est célébrée chaque année, offre l’occasion aux professionnels du secteur d’interpeller les travailleurs de ce média à faire face à leurs responsabilités et l’enjeu que représentent leur paroles sur les ondes.
Daniel KOURIBA
AUCUNE MORALITÉ, AUCUNE ÉTHIQUE, AUCUNE DÉONTOLOGIE. ON DIT CE QU’ON VEUT. ON INSULTE, ON ACCUSE, ON DIFFAME QUI ON VEUT, COMME ON VEUT, QUAND ON VEUT.
C’EST TOUT LE CONTRAIRE. LES RADIOS PRIVÉES SONT DES BOMBES. EXACTEMENT COMME PLUSIEURS “RADIO MILLE COLLINES” REUNIES. L’ÉTAT AVEC LA HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION DOIVENT SÉVIR AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD.
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