A l’instar des autres pays, le Mali a célébré le lundi 13 février à la Maison de la presse, la Journée mondiale de la radio.
L’événement s’est déroulé sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaïdi Amar Touré, en présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté et la vice-présidente de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel), Mme Coumba Tangara. L’on notait également la présence du directeur du Studio Tamani, Martin Faye.
Au cours de cette cérémonie, qui avait pour thème “Radio et paix”, le représentant du ministre en charge de la Communication a fait savoir que le Mali est engagé dans un processus de paix. Avant d’ajouter que le rôle de la radio est indispensable dans ce processus, à travers notamment la promotion du dialogue entre les différentes parties et de solutions face à la crise multidimensionnelle.
Selon Alkaïdi Amar Touré, les médias contribuent à l’inclusion ainsi qu’à la bonne gouvernance du pays. “Nous sommes plus attachés à ce que les journalistes puissent exercer leur profession, car nous sommes conscients qu’ils sont indispensables au bon fonctionnement de nos institutions démocratiques”, a-t-il assuré.
De son côté, le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, a expliqué que la radio est un outil impressionnant de préservation, de maintien, de consolidation et même de pérennisation de la paix. Cette journée se tient à un moment où dans notre pays, les radios du Mali sont engagées dans une relecture des textes de leur organisation faîtière en l’occurrence l’Urtel.
Aux dires de la vice-présidente de l’Urtel, Mme Coumba Tangara, la radio touche le plus grand nombre de personnes parmi les médias audiovisuels. Ce qui fait d’elle un élément clé si on veut construire la paix.
La vice-présidente de l’Urtel dira aussi que la radio est un moyen de communication entre les protagonistes. Les radios contribuent de manière significative à renforcer une culture de dialogue et de tolérance. Mme Coumba Tangara a également déclaré que la radio peut rectifier des perceptions erronées en écoutant les personnalités et les experts à s’expliquer clairement.
Pour elle, “dans le contexte de tension lointaine ou immédiate, des programmes pertinents et de reportages indépendants constituent le fondement d’une démocratie durable et d’une bonne gouvernance”. Et ce, en rassemblant des preuves de ce qui se passe et en informant les citoyens de manière impartiale et factuelle. “L’Urtel se fixe pour mission de contribuer au développement du Mali par la promotion et les renforcements des capacités des radiodiffusions et télévisions libres du Mali”, a promis sa responsable.
Le directeur de Studio Tamani, Martin Faye, a laissé entendre que malgré le développement de la technologie, la radio est un outil inoxydable. Elle est une compagnie constante dans la vie de tous les jours. “La radio est l’un des moyens le plus puissant et le plus efficace de diffuser des alertes rapides”, a souligné Martin Faye.
La cérémonie a été marquée par la remise des certificats de reconnaissance et d’un trophée (Ciwara) à Martin Faye en reconnaissance de ses efforts pour la presse malienne.
Madou Doumbia
(Stagiaire)
Bonjour
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