Que reproche-t- on a la presse ? «Nous n’acceptons pas d’être critiqués par n’importe qui !», Makan Koné, président de la maison de la presse du Mali

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Cette phrase de Makan Koné répond correctement aux envies provocantes de certaines personnes qui veulent dénigrer la profession de journaliste.

Makan Koné, président Maison de la presse du Mali

«Oui ! La presse a ses insuffisances, elle n’est pas parfaite, mais loin d’être la dernière des  métiers du pays, autant sur le plan professionnel que déontologique.

La presse a une particularité que beaucoup de métiers n’ont pas au Mali, du Directeur de la publication, au simple stagiaire, ont tous un point commun : l’amour de ce métier. Aucun homme de presse n’étale ses difficultés sur la place publique, mais pourtant on n’en manque pas.

Les problèmes sont énormes seulement on en parle pas, par ce que nous avons choisi ce métier parmi beaucoup d’autres. Ce n’est pas la première fois qu’on essaie de mettre en mal la presse malienne.

La première tentative a été faite lors de l’Espace d’interpellation démocratique (EID), le 10 décembre dernier, où le président de l’AMDH (Association malienne des droits de l’homme), Me Moctar Mariko, s’est permis de traiter la presse malienne de corrompue, heureusement qu’il a eu sa réponse très vite

La semaine dernière ce même homme qui se dit exemplaire a eu besoin des services de la presse pour faire attendre  sa voix à propos des exactions commises par l’armée malienne. Il s’est très vite rendu compte de l’importance de la presse en général et la presse malienne en particulier.

Cette leçon de la vie est passée inaperçue pour  l’un des responsables de l’association des commerçants détaillants du Mali un certain Samassékou, dans sa fureur incontrôlée s’est permis le lundi 04 février lors des assises du conseil économique social et culturel de cracher «sa venin» sur la  presse sans pour aucune raison. En la traitant  de tous les noms, sous prétexte qu’une fois il a été critiqué dans la presse,

Dans ses affirmations nous ne pouvons que de l’acharnement. Cinq autres personnes se sont données à cœur joie de proférer des propos offensant et des insinuations injustifiés à l’endroit de la presse malienne sans preuve ni argument valable seulement qu’elles avaient la parole.

N’y eu été l’intervention prompt du président de la Maison de la presse de placer le débat dans son contexte : «nous sommes là pour un procès de la presse où une rencontre de relance de l’économie nationale ? Si telle est le cas, nous acceptons d’être critiqués, mais pas de n’importe qui, certains sont très mal placés pour nous critiquer», dixit Makan Koné.

Pour compléter le président de la Maison de presse, le président de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP), Dramane Alou Koné, d’ajouter : «la presse malienne joue sa part qu’aucune autre corporation du Mali. Il ne s’agit pas d’histoire lointaine. Seulement les derniers événements que notre pays vient de vivre, qui sont ceux qui ont fait leur boulot avec courage et au prix de leur vie souvent si ce n’est la presse ?»

Certes, la profession de journaliste n’est pas la plus parfaite au Mali, néanmoins elle n’est pas aussi mauvaise que certains veulent le faire croire. C’est vrai que nous sommes exposés dans le cadre de notre travail, mais chaque profession à ses brebis galeuses et partout dans le monde. Mais faire de la presse malienne, la risée de toutes les professions ou de faire un procès à chaque occasion  sont des pratiques que nous n’acceptons pas et que nous dénonçons par la dernière rigueur.

Aux responsables nous tirons notre chapeau et leur assurons de tout notre soutien pour des initiatives visant à l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de medias. Nous avons été très satisfaits de la réponse rapide et breve de nos leaders, M. Makan Koné et Dramane Aliou Koné, car seuls des hommes de telle poigne pourront mettre dans leurs petits souliers tous ceux qui s’amuseront à vilipender la presse lors des rencontres.

Issa KABA

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7 COMMENTAIRES

  1. Mon cher Makan, je suis vraiment desolé pour toi car c’est la presse malienne qui constitue la plus grande plaie de notre société aujourd’hui. Vous etes tellement malhonnetes que vous acceptez toutes les balivernes pour avoir seulement à manger et à boire. Le journaliste malien à part 2 ou 3 sur combien n’ont aucun scrupule, aucune dignité. Vous nous faites vraiment mal. Vraiment. Vos articles ne contiennent que de la foudre et des etincelles.

  2. La presse malienne est de la merde c’est a dire des journalistes alimentaires. Elle s’est rangee aux cotes de la France qui malgre la liberation va donner la region de Kidal au MNLA creation pure et simple de la meme France. Tous nos journalistes tapent aujourd hui sur Sanogo alors qu’hier ils l’encensaient. Donc notre presse ce sont des mendiants sans conviction. Ceux qui mis le Mali sur son genoux c’est pas la junte, c’est cette meme classe politique qui continue de diriger. Les maliens ne sont pas sortis de l’auberge, car les voleurs sont de retour. Le peuple va souffrir encore pour longtemps.

    • “faire attendre sa voix”

      “sa venin sur la presse sans pour aucune raison”

      “Dans ses affirmations nous ne pouvons que de l’acharnement”

      “insinuations injustifiés”

      “initiatives visant à l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de medias”

      ISSA KABA, A TA PLACE, J’AURAIS DEMANDE UNE BOURSE D’ETUDE AUX” M. Makan Koné et Dramane Aliou Koné, car seuls des hommes de telle poigne” POURRONT TE TIRER DE CETTE MEDIOCRITE.

  3. Monsieur avec tous mes respect! Il faut accepter d’être critiquer car nul ne Epargne sur cette plant. J’ai trouve que le critique permet d’être plus performance dans son domaine, mais certes les injure je ne suis pas d’accore on peut dire ses opinion sans manquer les respect aux autres.

  4. En fait la presse malienne regorge de journalistes talentueux, crédibles qui ont vraiment la déontologie de leur métier. Mais la presse est à l’instar de tous les métiers au Mali. Elle est candidate au gain facile. C’est pourquoi beaucoup de nos journalistes n’hésitent pas à vendre leur articles, ils vont souvent jusqu’à proposer à des particuliers d'”agir sous peine de passer sous mauvaise presse”, c’est à dire de donner de l’argent sinon ils vont voir leur renom bafoué dans la presse. D’autre part un des rôles que la presse est d’apaiser la tension lors des crises. Mais la presse malienne fait tout autre.

  5. “Oui ! La presse a ses insuffisances, elle n’est pas parfaite, mais loin d’être la dernière des métiers du pays, autant sur le plan professionnel que déontologique”.
    Dans un monde de médiocres, on se bat pour être le moins mauvais, pas le meilleur. Vive le Mali qui gagne.

  6. Laissez vous former cher journalistes. Ce qu’on lit sur ce site nous amène à douter de vous. On se demande si tous les journalistes maliens ont été formés à l’école car certains journaux c’est vraiment la meerde…
    Vous n’êtes pas contents mais c’est la vérité. Trop de journalistes griots et de journaleux… Comme ce journaliste-qui a publié cet article qui défend honteusement ses compères sans être capable de faire une analyse impartiale. Il est tellement maladroit qu’il ne se rend pas compte que dans sa hargne de nier l’évidence il se tire lui-même une balle dans le pied….

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