C’est le moins que nous puissions dire eu égard aux différentes péripéties que la rédaction de « Mali Demain » a surmontées depuis notre numéro test en 2003 jusqu’à ce numéro 176 d’aujourd’hui qui se trouve entre vos mains.rn
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Quatre ans, c’est peu mais important pour une jeune équipe qui, en se lançant dans cette aventure en 2003, savait la tâche ardue et le défi difficile mais a su s’adapter aux différents aléas qui entourent notre profession de journaliste. En quatre années d’intenses, nos actions sur le terrain nous ont permis de comprendre beaucoup de chose. C’est pour cela qu’en précisant que notre devise demeure « Informer Autrement », c’est pour apporter un changement dans la manière d’informé. C’est pour cela que nous nous spécialisons dans les reportages, les enquêtes.
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Surtout à l’intérieur du Mali profond tout comme hors du pays lorsqu’il s’agit d’apporter notre modeste contribution à l’intégration sous régionale. En quatre ans, l’équipe de « Mali Demain » a vécu bien de coups avec certains départs mais, nous avons su nous maintenir car, à notre niveau, le journalisme se fait par conviction. Et à « Mali Demain », nous avons opté pour la constitution d’une équipe homogène, engagée et stable afin de relever les différents défis qui nous attendent.
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Ainsi, après quatre années riches en expériences du métier, de la vie, la rédaction demeure convaincue qu’un Mali démocratique et prospère est en voie mais à condition que tous les fils de ce pays s y attèlent à cœur joie. Aussi avec sérieux et patriotisme.
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A « Mali Demain », nous exerçons notre profession en essayant de respecter autant que possible notre éthique et notre déontologie dans un pays comme le nôtre où les traditions y compris des pouvoirs publics sont hostiles souvent à s’ouvrir pour que l’information soit distillée et pèsent lourdement souvent sur notre métier.
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C’est dans ce climat que la jeune équipe de « Mali Demain » amenée par son Directeur de Publication, Bokari Dicko en charge du Desk politique et Economie, coordonne le travail de la rédaction comme sa fonction l’indique. Pour se faire outre Mme Ruth Dolo, au four et au moulin, s’occupe des faits de société ; Melle Bintou Danioko, timide certes mais discrète et efficace se distingue dans les reportages. Cela devient une passion pour cette jeune étudiante de la FLASH, section journalisme qui se bat.
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Nos collaborateurs extérieurs ainsi que Ardo et Hamady apportent un plus significatif à la rédaction. Pour ce qui est de nos Correspondants régionaux à savoir Jean Sacko à Sikasso, ce professeur de Français se bat comme un diable pour donner à la rédaction en temps réel l’information. Cela avec professionnalisme et pragmatisme. Ibrim Jean Goïta, Correspondant Permanent à Koury. Pour ce reporter professionnel de photographie, informer les populations de la préfecture de Yorosso, demeure une passion pour l’enfant du Miniankala. Il donne le maximum de lui-même s’il est souvent débordé.
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En Mauritanie, Thiam Mamadou, l’enfant de la vallée du fleuve, avec sa hargne d’informer, nous édifie sur l’actualité du côté de Nouakchott. Disons de la Mauritanie.
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A Cotonou, notre confrère Michée Bokoo, « Freelance », rempli son contrat en envoyant bien de dossiers sur le Bénin, qu’il s’agisse des sujets économiques que politique et même culturels.
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A Washington, notre Correspondant Ansoumane Bocar, fait des reportages sur la colonie malienne vivant aux Etats-Unis.
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S’ y ajoutent nos nouveaux Correspondants de Koutiala et de Kourémalé, respectivement Sidiki Diabaté et Mahamadou Diabaté dit Diaboss. Dans ces localités et même en Guinée voisine (côté frontière de Kourémalé), « Mali Demain » est apprécié et recherché grâce à nos reportages via Diaboss sur la criminalité, l’économie, la politique et la culture.
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Avec une telle équipe qui sera bientôt renforcée par d’autres confrères dynamiques et humbles, nous osons espérer vous satisfaire.
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La rédaction
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Des lecteurs donnent leur point de vue sur les quatre ans d’existence du journal « Mali Demain »
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Micro-trottoir:
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Awa Sylla, Secrétaire : C’est grâce à mon patron que je lis souvent ce journal. Je ne dirais pas que c’est un très bon journal puisque le parfait n’existe pas, mais c’est un journal que j’apprécie personnellement. Cela n’empêche, je suggère que vous rentriez un peu dans le profondeur de l’information c’est-à-dire de ne pas informer pour le simple plaisir d’informer mais plutôt, d’informer et de convaincre les lecteurs. Pour terminer, je vous invite toujours à mieux faire.
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Youssouf Sarré, étudiant : Moi, je n’ai jamais acheté un journal mais comme j’ai un ami vendeur de journaux chaque jour je passe chez lui pour essayer de m’informer un peu. Ce journal s’améliore de plus en plus. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il est très bien, parce que moi je ne me retrouve pas souvent dans ce journal grâce à une rubrique qui manque. Il s’agit bien sûr, de la rubrique « Sport » raison pour laquelle je me demande si le journal n’est pas basé spécialement sur la politique ? Mais, comme réponse aussi je dirais non, car il y a des informations culturelles, touristiques, bref tout sauf le sport. Maintenant c’est moi qui vais vous poser la question, pourquoi pas le sport ou bien il ne fait pas partit de votre information ?
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Assan Soumaré, étudiante : « Mali Demain » est devenu mon journal préféré lors que j’ai vu votre numéro spécial sur le 8 mars. Ça été ma première fois d’acheter le journal. Depuis se jour, je peux dire que je suis devenue une fidèle du journal. De ce passage c’est pour dire aussi, aux uns et aux autres que les jeunes filles ne lisent pas seulement le journal pour l’horoscope mais qu’elles ont des rubriques préférés qui sont souvent rares dans les journaux. Nous préférons ceux qui sont un peu différents de celui de la politique. Vraiment, si vous pouvez ajouter une rubrique féminine comme par exemple « Portrait des femmes ». Une rubrique qui nous présentera le portrait des braves dames que ça soit de notre pays ou d’ailleurs, l’essentiel est qu’elles soient seulement des femmes exemplaires, des femmes qui sont vraiment un point de repère pour nous les jeunes filles comme la brave cultivatrice que vous avez interviewé pour le numéro du 8 mars. Je vous avoue que j’ai encore ce numéro tellement que je l’ai aimé. Je vous encourage beaucoup et vous souhaite un joyeux anniversaire. Et surtout longue vie à « Mali Demain » !
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Un vendeur anonyme de journaux : J’ai commencé à vendre ce journal lors qu’il a changé de maquette. Parce que comme disent les marqueteurs l’emballage d’un produit compte beaucoup pour sa vente. Il y a des gens qui achètent le journal pour les titres, par contre d’autres, qui l’achètent aussi à cause de sa présentation c’est-à-dire sa couverture. Je ne le vent pas à 100% mais je ne me plaigne pas trop de sa vente. C’est le marché, chacun se débrouille un peu.
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Issa, un autre vendeur de journaux : « Mali Demain » est comme tous les autres journaux. Souvent ils sont vendus, souvent ils ne le sont pas. Tout dépend de ce vous donnez comme information.
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Drissa Diakité, enseignant : Je ne veux pas parler de ce journal en particulier, mais plus tôt de tous des journaux maliens en général. Je trouve q’il y a un manque d’investigation dans la presse malienne. On dirait que les journalistes n’aiment pas tellement les sujets d’enquêtes. Un autre plus grand problème aussi, est la contradiction entre les journaux. Si un journal annonce aujourd’hui qu’un tel a fait ceci, demain un autre dira qu’il n’a rien fait. Finalement à qui croire ? On ne sait pas. Vous êtes le quatrième pouvoir du pays, les modérateurs, mais je me demande souvent si vous vous rendez compte réellement de votre rôle, si non vous n’allez pas vous laissez influencer souvent par qui que ce soit ! Vous pouvez changer ce pays en un seul jour, mais à condition que vous soyez sur des bases concrètes et convaincantes. Nous avons besoin de vous pour que notre jeune démocratie soit un exemple, que nos élections soient crédibles, transparentes et justes au vrai sens du terme ce qui n’est pas totalement le cas. J’ai aussi constaté que souvent vous donnez des informations où à la fin vous signez « à suivre », mais que nous ne verrons plus de suite, ça trouve que nous sommes pressés de connaître, voyez vous combien c’est découragent? Enfin, je dirai que la presse ne doit pas être paresseuse ni influencée mais plus tôt, libre, crédible et surtout fidèle aux informations c’est-à-dire que vous devez donner les vraies informations, dévoiler les malfaiteurs et encourager ceux qui le méritent vraiment. A ce stade, je dis courage et bon vent à tous les journaux maliens!
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Par téléphone et par Internet
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Boukary Konaté
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« Je m’appelle Boukary KONATE. Je suis un jeune Technicien en Dessin Bâtiment. Je profite de l’anniversaire de 4 années d’existence de Mali Demain pour vous souhaiter une bonne continuation. J’aime lire des reportages sur le Mali profond dans les domaines de la vie socio éducative, culturelle, sportive, la santé, l’environnement et aussi les Malien qui vivent à l’extérieur. Insistez sur cet dernier aspect une fois par trimestre.
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En cette occasion, je profite de l’occasion pour lancer un vibrant appel au gouvernement afin qu’il revoit le système d’orientation au niveau du DEF car la limite d’âge qui est de 19 ans pénalise bien d’élèves. Et pour cause, nous sommes dans un pays pauvre et que le malien n’a pas le moyen de payer les frais d’études dans un établissement secondaire privée. Mieux chez nous au Mali, on trouve dans une grande famille que seule une personne qui travaille et fait nourrir plus de 10, voire 15 personnes. Aussi, le taux de chômage a baissé dans ces dernières années de 2% compte tenu surtout des recrutements dans l’Armée.
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S’agissant de la cherté de la vie, elle est due aux comportements mercantiles de commerçants qui augmentent impunément les prix. Ceci est inadmissible dans un pays dit démocratique. Le gouvernement doit mettre fin à ce désordre.
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L’arrivée du Vérificateur Général avec ses rapports accablants qui sont transmis pour la plupart à la justice, sans qu’il n y ait de sanctions et de punitions. Beaucoup de dossiers de 2002 à nos jours sont en souffrance dans les méandres de notre administration.
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L’insécurité gagne du terrain.
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Moi-même ai été victime car, ma mobylette « Jakarta » a été volée sans que ses auteurs ne soient arrêtés lorsque l’on sait que j’habite à 900 m de deux Commissariats. Les bandits sont armés.
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Je déplore le coût de l’électricité dans notre pays lors que l’on sait qu’il est le plus élevé de la sous région et que nous sommes traversés par deux fleuves.
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L’autre casse tête chinois, est la vente de terrains non viabilisés, sans canalisations des eaux de pluies, ce qui créé des inondations un peu partout.
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Sur un autre plan, au Mali, tout le monde peut être entrepreneur sans avoir le diplôme de BTP pour le quel nous jeunes, avons fait des études et chômons aujourd’hui.
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Mon ambition est que mon pays change de visage. Et je suis toujours prêts à soutenir l’intérêt collectif et non mon intérêt personnel. Si mon pays a besoin de moi, je suis toujours prêt de le satisfaire. Surtout dans le domaine des BTP que je connais.
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Je vous souhaite bon avancement dans vos projets. Je présente toutes mes excuses de près ou de loin parce que dans la vie, on peut faire du mal à quelqu’un sans le savoir ».
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Un fidèle lecteur de Koury
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Je souhaite bon vent au journal mali demain et surtout, beaucoup de courage à toute l’équipe. Merci pour tout !
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Chef poste forestier de Koury
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Profitant du quatrième anniversaire de votre journal, permettez-moi de vous féliciter et de vous encourager pour votre travail combien important pour le cercle en général et pour la commune de Koury en particulier. Je suis un lecteur assidu de « Mali Demain » à Koury. Je vous exhorte donc à plus de courage et d’abnégation dans votre noble métier de journaliste.
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Bonne continuation !
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Recueillies par Ruth Dolo et Bintou Danioko
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