Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le centre pour le dialogue humanitaire en collaboration avec la maison de la presse de Bamako a tenu du 14 et 16 décembre 2015, un atelier ‘’médiateur pour la paix’’ à l’intention des journalistes maliens de plusieurs organes.
Bamako-18/12/2015- Plus de soixante journalistes (radio, presse écrite et en ligne) ont pris part à cet atelier de formation à l’intention des professionnels de medias pour leur permettre de s’appréhender du contenu l’accord pour la paix et la réconciliation, signé le 15 mai et parachevé le 20 juin 2015 dernier à Bamako.
La cérémonie d’ouverture était assurée par l’administrateur de la maison de la presse, Mamadou Talata Maiga, Lassine Bouaré, ancien ministre et Giuliano Vascotto, coordinateur adjoint du centre pour le dialogue humanitaire.
Le conférencier était Baba Berthé, ancien ministre à côté duquel se trouvait M. Mamadou Niakaté, Expert-consultant.
Dans son discours d’ouverture, M. Maiga a remercié le centre pour le dialogue humanitaire pour avoir financé l’atelier. Il a ajouté que cette formation vise le renforcement de la connaissance des journalistes sur le contenu et l’accord et les conclusions d’Anefis.
Pour lui, les professionnels de l’information sont de véritables relais auprès des populations. Et assurer la participation effective des medias dans le processus de paix au Mali était une vision qui y trouve tout son sens.
Pour Giuliano, le centre pour le dialogue humanitaire travaille, il y a plus de quatre ans au Mali. Il collabore à plusieurs segments de la société malienne et s’engage dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger issue du processus algérien.
Quant à Lassine Bouaré, le centre pour le dialogue humanitaire offre une opportunité pour le retour de la paix, sans elle pas de développement. Selon lui, l’objectif ne saurait être atteint sans une appropriation de l’accord au niveau du plus grand nombre de la population.
« Le rôle des medias est essentiel. Cet atelier modeste se veut une contribution de ce que vous faites tous les jours pour mieux véhiculer les messages sur le contenu de l’accord », a-précisé M. Bouaré.
Ainsi, durant trois jours, les participants ont échangé sur le contenu de l’accord, chapitre par chapitre, article par article afin de mieux communiquer auprès de la population, cible de l’information.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)