Nos confrères, Sambi Touré, Mahamane Hamèye Cissé, Alexis Kalambry, Ibrahima Fall et Seydina Oumar Diarra, ont reçu le jeudi dernier à Yamoussokro, en Côte-d’Ivoire, le Prix de « la libre expression ». C’était en marge des 30è assises de la presse francophone dans la capitale politique ivoirienne.
rn
rnDevant un parterre de plus de 200 journalistes et professionnels des médias de 130 pays, le ministre de la Communication de la RCI, Ibrahim Sy Savané, remettant le prix, a dit « que cette distinction qui récompense des journalistes doit faire savoir à tout le monde que la liberté d’expression est précieuse et à sauvegarder ».
rn
rnNos confrères qui ont été distingués par leurs pairs, sont ceux qui avaient été arrêtés en mai dernier dans le cadre de l’affaire « la maîtresse du président ».
rn
rnPour les journalistes du monde francophone, qui, unanimement ont décidé d’accorder ce prix à nos confrères, « il s’ agit d’abord et avant tout, pour les confrères, seuls juges, de vous reconnaître le professionnalisme dont vous avez fait montre dans ce travail ». L’occasion a également été bonne, pour la presse francophone, de passer au crible de la lecture professionnelle cet épisode pour la déplorer et brocarder la tendance qu’ont certains dirigeants à ne pas supporter la critique.
rn
rnLe thème des 30è assises de la presse francophone était : « Médias, démocratie et paix ». Les participants, unanimement, ont souligné les entraves à la libre expression et déploré les atteintes graves à la liberté qui se multiplient de plus en plus.
rnLes confrères qui viennent d’être distingués ont affirmé leur fierté d’être jugé sans complaisance par leurs pairs, et surtout du soutien qu’ils viennent d’avoir encore une fois, auprès de la grande famille de la presse francophone, surtout au moment où l’affaire est justement encore pendante devant la cour d’Appel.
rn
rnAvant nos confrères maliens, ce prix avait distingué de par le passé, le directeur du journal Camerounais, le Messager, Pius Njawé, la presse privée algérienne qui avait perdu plus de 100 de ses membres, victimes d’intolérance…
rn
rnBamako, le 6 décembre 2007
rn
rn14 dec 2007
“