Prévisions météorologiques et changements climatiques : Des journalistes outillés

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La grande salle de conférence de la Maison des jeunes de Kita a abrité du 8 au 9 septembre, un atelier de formation des journalistes sur les applications météorologiques et les changements climatiques.

Organisé par Mali-Météo en partenariat avec l’Adaptation for Smallholder Agriculture Program (Asap), la rencontre a regroupé une cinquantaine de journalistes venus de différentes zones d’intervention de Projet d’appui à la production agricole et Asap, un programme ayant pour objectif d’augmenter la résilience des petits producteurs ruraux aux changements climatiques.

Durant 2 jours, les participants ont été édifiés sur prévisions météorologiques, applications météorologiques et les changements climatiques, assistance au monde rural et produits au monde rural.

A l’ouverture des travaux, le directeur des réseaux d’observation des prévisions météorologiques, AliouTékété, a expliqué des notions élémentaires liées en la matière, comme la foudre, l’éclair et d’autres notions atmosphériques. Il a été suivi de nombreuses activités menées en différents groupes de travail.

Cet exercice a permis de s’approprier les techniques afin de bien relayer les informations les plus sensibles. Pour Christian Dakouo de la Radio Bendré, cette formation a comblé le vide autour de la question de changement climatique.

“Avant j’avais du mal à comprendre les termes météorologiques. On parle toujours de foudre, d’éclair, de bruine, etc. Je ne savais pas comment ceux-ci se manifestent”, a-t-il déclaré, ajoutant la satisfaction des participants.

Selon Moussa B. Sidibé de la Radio Kayira VI Mayinna, la formation a été très bénéfique. “J’ai découvert beaucoup de choses nouvelles et je suis prêt à véhiculer les messages météorologiques partout où je vais”.

Les organisations ont assuré les participants sur la mise en œuvre des recommandations issues des deux jours de formations pour une bonne amélioration de la diversification de canaux d’information météorologique.

Ousmane Sagara, envoyé spécial

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