Prétendue condamnation pour diffamation

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C’est avec une grande stupéfaction que nous avons lu, dans le quotidien national, la publication d’un prétendu jugement condamnant notre directeur de publication pour diffamation. Nos précisions !

 

Un montage ridicule contre Aujourd’hui-Mali

 

Aussitôt, notre avocat-conseil a pris connaissance du dossier qui prétend que le jugement a eu lieu par défaut, parce que le journal Aujourd’hui-Mali ne s’est pas présenté devant le tribunal. Raison pour laquelle, il a interjeté appel afin que la justice puisse nous entendre et nous permettre de nous défendre comme le prévoit la loi.

Cependant, nous informons nos lecteurs que nous n’avons pas été informés de la tenue de ce procès qui aurait abouti une telle décision de justice pour les raisons suivantes.

Le plaignant indiqué, Mahamadou Lah, avait bien signifié à notre directeur de publication, devant témoin, qu’il avait retiré sa plainte contre notre journal. A ce jour, il persiste et signe qu’il avait bien renoncé à toute poursuite contre Aujourd’hui-Mali.

Il se trouve d’ailleurs que le rôle d’audience qui correspond à la date du jugement publié dans le quotidien national, notamment le 18 juin 2019, ne contient aucune indication d’un jugement opposant notre directeur de publication à Mahamadou Lah. En lieu et place, il est indiqué un autre procès, devant opposer Aujourd’hui-Mali à Mahamane Bolobo Maïga.

Bizarre, parce que même pour ce procès contre Mahamane Bolobo Maïga devant se tenir, il avait déjà son verdict qui circulait bien avant, avec la même peine contenue dans l’autre jugement publié. Comme si quelqu’un, pour nous nuire, se hasardait à faire du copier-coller.

En effet, les lecteurs se rappellent que la Une de notre journal a été piratée et publiée sur les réseaux sociaux il y a près de trois semaines, donc bien avant même ce procès indiqué sur le rôle d’audience, pour indiquer que notre directeur de publication a été condamné à six mois de prison ferme. C’était du toc, de l’intox, provenant de confrères qui ont vendu leur âme au diable et qui, jaloux de notre ascension, cherchent toujours l’occasion de nous nuire. Heureusement qu’ils ne constituent qu’une poignée et loin d’être des références dans le métier. D’ailleurs, méritent-ils d’être encore appelés confrères ? C’est tout le contraire de tous les nombreux confrères mobilisés depuis lors à nos côtés et nous les en remercions.

De toute façon, rien ne nous arrêtera dans notre engagement à servir nos lecteurs, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, sinon même mieux que ce que nous avons déjà fait. Un procès en diffamation ne se fait pas d’ailleurs contre n’importe quel organe de presse et cela fait partie désormais de la vie d’un journal que de se préparer à affronter ce genre de situations.

Mais c’est dire que même si procès en diffamation il y a eu, la procédure en la matière n’a nullement été respectée, nous obligeant, dès lecture de la publication d’un jugement contre nous, à interjeter appel par le canal de notre avocat-conseil.

Nous rappelons au passage que, normalement, c’est le condamné aux entiers dépens qui prend en charge les frais de publication dans les journaux sur injonction du Tribunal qui le précise très souvent dans le verdit d’un procès en diffamation. Ce qui n’est pas le cas pour le jugement publié dans le quotidien national et nous souhaitons que cela n’arrive jamais car c’est vrai qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès, mais une fois en procès, nous allons nous défendre et d’ailleurs, nous comptons recouvrer tous nos droits au niveau de la Cour d’Appel, après la publication de ce prétendu jugement.

Pour preuve de la manipulation effectuée pour nous nuire, nous publions la copie du rôle d’audience concerné et nos lecteurs se rendront compte qu’il n’y a nulle part un procès programmé entre notre journal et Mahamadou Lah, mais contre Mahamane Balobo Maïga, à notre insu et on prétend sortir un jugement qui concerne Mamadou Lah. C’est clair et net !

La Rédaction

El Hadj A.B. HAIDARA

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