Presse malienne, 50 ans après :Les groupements de presse jettent un regard rétrospectif

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«La presse malienne, 50 ans après», tel était le thème choisi par le Collectif des groupements de presse du Mali pour célébrer, dans un esprit de solidarité, la Journée internationale de la presse (3 mai).

Présidée par le Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidiki N’Fa Konaté, cette conférence-débats marquait la célébration de la Journée internationale de la presse. Une occasion pour l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep, Unajom, Groupement patronal de la presse, Mugespresse, Apac-Mali, ORTM, Ministère de la Communication, Amap), avec l’appui financier de l’Unicef, et du Comité de Régulation des Télécommunications (CRT) de jeter un regard rétrospectif sur le parcours de la presse malienne de 1960 à nos jours.

Deux conférenciers, Mamadou Kaba (journaliste et ancien Ambassadeur du Mali en Egypte) et Tiégoum Boubèye Maïga (Directeur de publication du journal «La Nouvelle République» et président du Groupement patronal de la presse), ont tenu en haleine l’assistance avec des témoignages et des anecdotes. Tous les deux sont unanimes que la presse a joué un rôle important dans l’avènement de la démocratie au Mali, ainsi que sa préservation. Ils ont cependant regretté la grande division qui règne au sein de la presse malienne, due essentiellement à un manque cruel d’organe unique de régulation de la presse.

Pour sa part, le Ministre de la Communication, Sidiki N’Fa Konaté, a saisi cette opportunité pour annoncer les grands chantiers de son Département. Il s’agit de la loi sur l’exercice de la liberté de presse avec la dépénalisation, la loi sur la création des télévisions privées, la création d’une instance unique de régulation de la communication sociale, ainsi que la création d’une école supérieure de communication.
Mamadou DIALLO «Mass»

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