L’Association des éditeurs de la presse privée a renouvelé son bureau, le lundi dernier, à son siège. Une équipe de treize membres a été mise en place, dirigée par Birama Fall, directeur de ‘’Le Prétoire’’. Il remplace ainsi Dramane Aliou Koné.
L’esprit de consensus a finalement prévalu et a permis d’éviter le spectre de la scission de la presse privée malienne. Un bureau de treize membres a été mis en place comprenant toutes les sensibilités de la presse et deux commissaires aux comptes. Le nouveau président de ce bureau s’appelle Birama Fall.
Il succède à M. Koné, pour un mandat de quatre ans renouvelable. Au cours de la cérémonie de passation de service, Fall a remercié l’ensemble des directeurs de publication pour avoir placé leur confiance en lui. « Ce n’est pas la victoire d’un clan contre un autre, c’est un bureau de consensus. Ce qui prouve la grandeur de la presse privée du Mali» affirme-t-il. Avant de saluer le bureau sortant pour le travail abattu. Conscient des défis qui l’attendent, il s’est engagé à placer son mandat sous le signe de la lutte contre la précarité qui freine l’épanouissement du secteur. « La tâche qui nous attend est exaltante et difficile mais nous allons nous battre pour que l’aide à la presse soit non seulement à la hauteur de nos attentes mais aussi qu’elle soit inscrite au budget de l’Etat», révèle-t-il. Et d’ajouter que le combat va s’étendre jusqu’à l’application de la convention collective. Cela, précise-t-il, va permettre aux journalistes de sortir de la précarité. Il a ainsi invité les entreprises de presse à s’inscrire dans la légalité et à sortir de l’amateurisme.
«Désormais les entreprises de presse doivent employer des journalistes régulièrement inscrits à l’Inps et ayant un salaire acceptable pour que, humainement, on puisse se regarder en face. » Mieux, il a fait savoir que l’Assep s’attèlera à revoir sa collaboration avec les revendeurs des journaux, les journaux en ligne et les radios privées, à la création d’une messagerie en partenariat avec le groupement patronal de la Presse et à réduire le coût d’achat des journaux à travers une centrale d’achats.
Pour sa part, l’ancien Président M. Koné s’est réjoui de la mise en place d’un bureau consensuel qui a permis d’éviter la division. Il s’est dit convaincu que si chacun se mettait au travail, ils pourront relever les défis.
Boubacar SIDIBE
Incroyable ! C’est le patron du journal le plus corrompu du Mali. Mais IBK à raison de ce qu’il a dit sur la presse.
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