Depuis le mercredi 14 mars 2018, la Guinée abrite le salon des médias sous la présidence du ministre de la Communication. Cette cérémonie a été rendue possible grâce à l’initiative du label Cross Com. Au cours de ce salon, il a été question du sort du journalisme dans un monde en boom numérique.
Plusieurs professionnels des médias venus de part et d’autre le monde se sont retrouvés en Guinée Conakry pour deux jours de concertation et d’information sur l’exercice du journalisme dans un monde numérique. Le thème retenu cette année pour ce salon est « Le journalisme à l’ère du numérique ». À cet effet, les participants à cette journée n’ont pas manqué à classer le journalisme comme moyen de paix et d’unité sociale. Ce métier assure la cohésion sociale et le développement des nations.
Cela n’est possible que lorsque chaque acteur des médias reconnaît ses responsabilités. C’est dans cette optique que la promotrice de ce salon a tenu à rappeler aux journalistes du monde entier les responsabilités qui leur incombent. « Nous devons pouvoir le vivre et l’exercer en respectant les canaux d’expression qui nous commandent l’éthique et la déontologie. Soyons donc de véritables professionnels et restons des patriotes au service de causes justes et de la vérité », recommande Adel Camara, Promotrice du salon.
À partir de là, Amadou Tham Camara, président de l’Aguipel, a salué vivement cette initiative qui vient à point nommé. Le journalisme se trouve confronté aujourd’hui à la montée en puissance du numérique qui amène avec elle d’autres exigences comme la maitrise des nouveaux outils du numérique indispensables pour les publicités et autres activités en ligne.
De son côté, Paul Moussa Diawara, Directeur général de l’office guinéen de publicité, a tenu à montrer toute sa reconnaissance envers les organisateurs de cette journée. Il les a félicités de la richesse des thèmes abordés au cours de ce salon. Ce fut également pour lui l’occasion de montrer son souhait d’augmenter la durée de ce salon.
Le président de la séance s’est donné comme tâche au cours de ces journées à tisser un rapport réel entre le journalisme numérique et la liberté de la presse. Cette liberté marche en ligne droite avec l’analyse des informations ainsi que de la liberté et de la responsabilité du journaliste. C’est dans cette mesure qu’il affirme : « Le premier élément qui me semble important, c’est de prendre conscience à la fois de l’existence des droits et des devoirs dans la collecte et le traitement de l’information. Cela peut vous paraitre anodin, mais le journalisme est régi par des lois. Et ces lois existent. Il est indispensable que chacun puisse s’approprier de ces textes-là afin de connaître à la fois la limite et la portée de nos actions. Parce que le journalisme est régi par des lois qui nous permettent d’afficher les responsabilités des journalistes en cas de manquements. »
Fousseni Togola