L’ère du renouveau démocratique née de la Conférence des forces vives de la Nation de juillet-aout 1991, qui a instauré au Mali un climat d’espoir et de renaissance politique après plusieurs années d’instabilité, est-elle de nos jours à la croisée des chemins ?
Cette conférence, qui avait réconcilié la Nation malienne avec elle-même, avait également institué un cadre favorable à l’expression des libertés publiques avec, pour conséquence, l’avènement de près de 200 formations politiques, d’une dizaine de centrales et confédérations syndicales, de plus de 100 journaux et de 100 chaînes de radios et d’une télévision privée. Cette liberté retrouvée après plus de 23 ans de règne sans partage de l’ancien Président Moussa Traoré a également permis au peuple malien d’organiser quatre élections présidentielles et quatre élections législatives sans que la paix et la stabilité du pays ne soient remises en cause. Jusqu’à ce fameux coup de force militaire du 22 mars 2012…
La descente aux enfers du processus démocratique
Beaucoup de situations ont amené plus d’un à brandir le problème de la liberté de la Presse. En effet, ces dernières années, la liberté d’expression a régressé au Mali, dans les classements de «Reporters sans frontière », surtout après le coup d’Etat du Capitaine Sanogo. Aux dires de membres de la société civile malienne, ce rang occupé par le Mali dans les classements annuels de «Reporter sans frontière» démontre tout simplement que liberté de la Presse n’est plus respectée au Mali. Plusieurs indices sont favorables à cette dégringolade du pays, notamment les nombreux cas de violences perpétrées sur des professionnels de médias par des agents de Police, des militaires et des gendarmes. Le Directeur de publication du quotidien «Le Républicain», Boukary Daou, a été interpellé par la Sécurité d’Etat (S.E.) depuis le 6 mars dernier, et jusque-là, on ignore le motif réel de son interpellation. Aussi, «Reporters sans frontière» demande aux autorités maliennes de fournir sans délai des explications sur les conditions de l’interpellation du confrère par la S.E.
«Si Boukary Daou se trouve bien dans les locaux de la S.E. une structure sous tutelle du ministère de l’Intérieur, cette institution doit reconnaître qu’elle le détient et annoncer publiquement ce qu’elle lui reproche. Est-il interpellé pour un délit de droit commun ou pour un délit de presse ? Nous pressons également les autorités de relâcher ce journaliste», a déclaré «Reporters sans frontière» avant de déplorer : «Après l’interpellation du Directeur de publication du Républicain, il s’agit du sixième incident impliquant la Presse et la SE en moins d’un an ». Face à cette situation qui commence à prendre une tournure inquiétante, la Presse malienne organisera, à partir du mardi 12 mars 201, une journée sans presse si Boukary Daou n’est pas libéré. Cette décision a été prise par les organisations professionnelles de la Presse au cours d’une assemblée générale tenue le vendredi 8 mars à la Maison de la Presse. Libérez donc notre confrère !
Paul N’Guessan
Mr journaliste d’abord c’est quoi la democratie?Est-ce que democratie rime avec ineptie,ou liberte d’injurier?
Le probleme ce n’est pas Sanogo ni la SE,mais par contre c’est vous les journalistes qui ne font pas bien le job.Le journalisme c’est de veiller a passer les infos dans un climat tempere sans agitation,ni bouleversement.Comment un homme qui se dit instruit,puisse essayer de vehiculer des messages submercibles a l’ere ou le peuple malien est confronte une instabilite socio-politico-economique.Aucun pays dans ce monde pourrait accepter une telle publication de Boukary Daou.Faites votre job,et arreter les positions partisanes,en diffusant des messages haineux gratuits.
le capitaine S comme suicidaire ,Souillé ,on nous avais prévenu que cet type est un danger publique,mais vous le savez comme moi qu’un jour lorsqu’on lui demandait sur africable que les maliens a l’extérieur du pays sont éhonté par ces actes et ce qui s’en suit et que le Mali avait pris 20 ans de retard il diasit “au contraire que le Mali a pris 20 ans d’avance”,alors cher compatriote on est en voit pour notre “S”progression (armée sans devouement ,malgré les aides extérieur,barronnisation de l’armée,lynchage de président,arrestation arbitraire de politiques et journaliste,activation d’une SE a la soldepas d’une nation mais d’un H,et le pire est a venir).
Mais une chose est sure que le capitaine S se mette en tête que seul le front qui lui fait tant peur est son seul remede sinon ,il aura a rendre compte un jour…………..le jour ou le Maliprogrevolution sera
La democratie malien est née le 26 mars 1991 et décède 22 mars 2012.il n’ya plus democratie,ni liberte d’expression,tantot il y aura plus de 10 personnes se regrouper sinon vous sentirez de gaz lacrymogiene…
La democratie n’a jamais existe dans aucun pays au monde,car on ne parvient pas a definir ce mot.On’est democrate selon les occidentaux,quand la corruption est monnaie courante,quand un president monopolise tout,quand on accepte le dikta en laissant le peuple mourir de faim.La ou tu te trouves,est-ce qu’il a la democratie labas?
KOITA TU DOIS FERMER TA GUEULE MAINTENANT. VENDEUR DE NOTES A LA FAC MOYENNANT SEXE ET ARGENT, TU PENSES A L’ANCIEN REGIME D’ATT QUE DIEU A HONNIS POUR TOUJOURS. TON DIPLOME A ETE ACQUIS DE FACON MALHONNETE ET DETENTEUR D’UNE SIMPLE MAITRISE, ON T’a autorise a donner des cours a la même fac.
TOI ET TON FRERE PENSENT QUE LA VIE EST FAITE DE NEPOTISME, ET DE GABEGIE, SOYEZ SERIEUX ET HONNETE, VOIRE DIGNE;
Il est lache , inhumain,malhonnête de comdamner l’acte du journaliste arrêté.
Je m’arrête là …!
En période de guerre, le journaliste est il tenu du non respect de la protection de ses sources d’informations ?
Est il possible, par le droit positif Malien, d’obliger un journaliste à devoiler ses sources d’informations ?
Qui peut valablement PUBLIER une lettre ouverte, adressée, au Président de la République?
Devrions nous être musélés en période de guerre ? Le droit à l’information doit elle être foulé au pied, en période de guerre ?
Ou sont passés les hommes vertueux du Mali,reveillez vous, sinon les non et moins vertueux nous dicteront leurs lois.
Vive le Mali, vive la Démocratie, que Dieu bénisse le Mali.
En periode de guerre,il faut savoir que toutes les informations ne doivent pas etre diffusée.Donc chers journalistes soyez proffesinnels.
Si les journalistes ne sont pas professionnels, ils sont conduits devant la Justice, mais pas à la SE. Ou serait-on dans la jungle? Mais ce n’est pas la faute des militaires spécialisés dans la traque des civils désarmés qui se cantonnent dans des communiqués laconiques, dispersés,…
La presse malienne depuis le règne d’ATT et même d’AOK avait déjà eu des problèmes avec nos autorités.Qui ne se souvient pas de l’arrestation de Sambi TOURE; du passage à tabac de Hamidou DIARRA alias Dragon de radio Klédu….Il faut reconnaitre que nombre de nos “journalistes de circonstance” manquent de professionnalisme!Parfois ils relatent des faits en se basant sur de simples rumeurs!Que dire alors des articles diffamatoires que nous lisons souvent ici même, articles dont les auteurs auraient reçu des pots de vin des commanditaires?N’oubliez pas qu’au Mali, tout se vend et tout s’achète y compris l’équité de journaliste!Dans un tel pays, il n’est donc pas surprenant de voir des professionnels de la communication avoir à faire avec le pouvoir. 😉 😉
il faut une véritable liberté de presse au Mali, à sens éthique et moral déontologique professionnel, nous avons eu la démocratie au prix du sang en 1991,mais les vraies valeurs qui sous tendent cette démocratie tant voulue et cherchée ont été façonnées repensées et finalement ajustées au régime dictatorial, alors c’est vrai qu’on est passé hâtif à la démocratie, le citoyen lambda n’a pas vu opérer les changements attendus bref…. ATTECRATIE a été censurée, x y z personnes ont été aussi entendues par la SE en temps de “démocratie”, certains même passer à tabac et jétées hors la ville, des meurtres organisés commis n’ont pas eu de procès, des criminelles sont en liberté totale, des bandits organisés qui ont plus détournés le dénis de l’état sont libres et occupent à nouveau des postes juteux, des pauvres gens sont délogés et expropriés de leur logements et terrains,l’accès à la santé est terrible, l’administration est truffée de triches…..pour tout celà je plaide la libération de Dao
que de la honte les autorités maliennes ne savent infliger à leurs citoyens. pourquoi arrêter un directeur de publication si on a rien à se reprocher. il est grand que le peuple se rend compte que ceux qui à la tête du pays ne pensent qu’à eux et ne veulent que brader le contribuable. Aujourd’hui vous êtes capable d’arrêter un citoyen qui veut éclairer la lanterne de ses concitoyens mais vous n’êtes pas capable d’arrêter les massacres qui sévissent au nord. Personne n’est indispensable, la fin de vos s’approche à petit pas. Tout comme Moussa Traoré, Kissima Doucouré, Dibira et bien d’une façon d’une autre tu vas partir
TOUT CE QUE JE SAIS, ON A INTERET QUE L’ARMEE RESTE AU NORD; S’ILS REVIENNENT AU SUD ET BKO, ILS VONT FATIGUER LES CIVILS. ECRIVONS DES ARTICLES QUI VONT LES MAINTENIR AU NORD LE PLUS LONGTEMPS QUE POSSIBLE ! Se prévenir d’un retour des soldats est aussi une liberté
Quelle honte pour la nation malienne! une democratie sans liberte d’expression, mon Dieu bon Dieu!
Kalam, tu n’a rien compris. De nos jours personne n’a le droit de demobiliser.
La liberté de presse s’arrête là où commence celle des autres. Le Mali est très loin des pays occidentaux en matière de mentalité et de culture. Et nous ne voulons même pas arriver à ce niveau de recul des valeurs sociales.Alors les hommes de presse doivent intégrer cela dans leur sujets à traiter.
Un article qui parle des faits des militaires au front, c’est très sensible et surtout, si c’est monté de toutes pièces (de l’intoxication pure) pour saper le moral des militaires au front.
Alors très cher Ben77
pour toi la liberté d’expression et en particulier celle de la presse est une mentalité et une culture occidentale ?
C’est parce que des énergumènes ont une argumentation imbécile de ce genre que certains se sont permis de dire que les africains ne sont pas assez mûrs pour la démocratie.
Pour toi, rien ne doit se savoir et tous les crimes, les assassinats, les bassesses, les lâchetés, les détournements de deniers publics, la prévarication, le népotisme, les abus de toute nature devraient être couvert par le silence.
Le peuple au nom duquel les dirigeant agissent ne doit rien savoir de ce qui se passe au sommet de
l’Etat ?
Pour l’amour du ciel, la prochaine fois que tu veuille écrire quelques chose sur ce forum, prends la peine de réfléchir au lieu de nous chier ta diarrhée d’ineptie.
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