Traditionnellement, les dernières venues ont toujours superbement ignoré leurs devancières, les noyant sous la puissance de leurs ondes. Les auditeurs, qui sont les victimes impuissantes de cette guerre des ondes, sont tirés à hue et à dia, malgré eux, par les différentes stations.
Leur confort d’écoute en prend un coup, au cas où l’on ne leur impose pas carrément une station. Nombreux sont les Katois qui se plaignent de ne plus suivre leurs émissions préférées depuis des lustres. Pour nombre d’auditeurs, Radio Mali – Chaîne nationale et Chaîne 2 – est sortie des radars, avec ses avis et communiqués et autres émissions prisées par le grand public.
Quelques temps après sa prise de fonction, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies avait promis de mettre l’ordre dans la maison, déclarant qu’il allait retirer leurs fréquences aux promoteurs de radios libres qui ne respecteraient pas leurs cahiers de charges.
Mais force de constater que ces belles assurances de Choguel Kokalla Maïga n’ont pas été suivies d’effets, les auditeurs de Kati continuant d’endurer leur mal en silence, tel le loup de Vigny.
Sommes-nous encore dans un pays organisé? Existe-t-il encore une Commission d’attribution des fréquences, à qui incombe le rôle d’assurer la police entre les différentes radios émettant en FM? Il est permis d’en douter.
Yaya Sidibé
Des faux problème
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