La restitution des travaux de l’atelier sur le thème : ” Leadership et Bonne gouvernance dans les medias en Afrique ” a été au centre d’un point de presse hier à la maison de la presse. Il était animé par les responsables de la Coalition LGP/Mali, Sadou Abdoulaye Yattara, Coordinateur adjoint de l’Institut pour la Démocratie et l’Education aux Médias (IDEM) et Makan Koné, Président de la maison de la presse.
Pour rappel, cet atelier qui devait se tenir à Bamako, a été délocalisé à Ouagadougou. Organisé par l’Initiative des Medias d’Afrique (AMI) et l’IDEM, il a regroupé des propriétaires et dirigeants de médias clés du Benin, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Togo, de la Guinée Conakry, de la Mauritanie, de Guinée Bissau, du Mali et du Burkina Faso.
Après le discours introductif de Makan Koné, une déclaration liminaire du Coordinateur de IDEM, Mahamane Hamèye Cissé a été lue par Sadou A. Yattara. Il ressort que depuis quelques mois, en marge du Sommet mondial sur l’Education en Afrique, l’Initiative des Medias d’Afrique et l’Association IDEM décidaient de sceller un partenariat gagnant-gagnant, faisant de l’IDEM, partenaire stratégique dans l’espace UEMOA de AMI, une coalition panafricaine d’associations de promoteurs et gestionnaires de medias basée à Nairobi au Kenya.
La première manifestation de ce partenariat, convenue était l’organisation à Bamako, courant d’un atelier sous régional sur ” Leadership et Principes Directeurs pour les propriétaires et dirigeants des médias d’Afrique “, un concept nouveau, particulièrement porteur pour les entreprises de médias de toute dimension. Cet atelier de haut niveau concernait les promoteurs et gestionnaires de medias des 8 pays de l’UEMOA plus la Guinée Conakry et la Mauritanie.
” Malheureusement, la situation sociopolitique du Mali n’a pas rendu possible la tenue de l’activité à Bamako. Ainsi AMI et IDEM après concertation des participants ont décidé de délocaliser l’activité à Ouagadougou responsabilisant entièrement le point focal IDEM, notre ami CHeriff Sy qui a bien sûr relevé le défi de l’organisation “, s’est réjoui.
Avant d’ajouter : ” Ce n’est pas le seul défi qui fut relevé. Il y a en effet celui de la participation tant en quantité qu’en qualité et bien sûr les résultats atteints “.
” Ainsi, nous sommes tout à fait heureux que les participants aient réaffirmé qu’en dépit du fait que le secteur des medias dans notre sous région soit confronté à un ensemble de défis comme partout ailleurs, cela n’est pas une raison pour ne pas observer les principes éthiques qui sont en fait la clef de leadership devant favoriser un comportement d’entreprise responsable sur la base de la bonne gouvernance, de l’imputabilité, de la transparence et de la confiance.
Ces valeurs là sont la principale prescription de l’atelier de Ouaga “, a expliqué Sadou. ” Autour d’elles les participants se sont engagés pleinement et entièrement à favoriser un comportement d’entreprise responsable sur la base des quatre valeurs de la bonne gouvernance, l’imputabilité, la transparence et la confiance.
En plus, ils d’efforceront d’intégrer pleinement ces valeurs particulières dans toutes les étapes de leurs activités et dans leurs relations avec toutes les parties prenantes, y compris les employés ” a-t-il ajouté.
Il précise que la confepresse est une initiative collégiale de IDEM et de ses partenaires nationaux (MP, ASSEP, URTEL, Patronat de la presse ayant participé à l’atelier de Ouaga. ” En effet, c’est eux tous, qui vous ont invité et c’est eux tous qui portent le projet LGP/Mali avec peut être plus de responsabilité pour IDEM comme chef de file et partenaire stratégique de AMI (initiateur du LGP en Afrique) qui fait qu’il doit à la fois suivre le processus au Mali, mais aussi dans les neuf autres pays engagés dans le LGP ” a dit le conférencier avant d’affirmer que la plate forme nationale du Mali est déjà en marche. ” Nous gardons l’espoir que le Mali sera champion en LGP et en tirera avant tout autre pays de notre sous région les bénéfices escomptés “, a-t-il dit.
M.Maïga