En prélude au Forum pour la paix et une transition apaisée au Mali qu’elle organise en fin de semaine, la Maison de la presse a tenu un point presse.
Du 29 juin au 1er juillet 2012, la Maison de la presse va organiser un forum national pour la paix et une transition apaisée au Mali. Pour expliquer les objectifs de cette rencontre, le président de cette institution, Makan Koné, a animé un point presse, vendredi dernier, en compagnie de Dramane Aliou Koné, président de l’Assep, et Tiégoum Boubèye Maïga, président du Groupe. La Délégation de l’Union européenne, partenaire financier pour l’organisation du forum, était représenté par Betrand Soret.
Pourquoi un tel forum ? Selon les différents intervenants, depuis les événements du 22 mars, le Mali se trouve dans une situation déplorable et dangereuse pour la démocratie, l’intégrité territoriale et le développement, un climat délétère fait de violences, de menaces et de suspicions. Si les rebelles et les terroristes sévissent dans le nord, le sud non plus n’est pas épargné. Le paroxysme a atteint quand le président de la République a été sauvagement agressé dans son bureau du palais présidentiel.
Ayant estimé que les médias peuvent jouer un rôle majeur dans la prévention et l’atténuation de cette violence, la Maison de la presse veut s’employer dans la recherche de solution, en essayant d’informer l’opinion nationale et internationale sur la nécessité du retour de la sécurité pour instaurer la paix afin d’avoir une transition apaisée.
En organisant ce forum, les organisations professionnelles de la presse ont pour objectifs de senbiliser et mobiliser autour de la lutte contre la violence, de la promotion de la paix, d’une transition apaisée. Deux cents participants, dont des médias maliens et étrangers (Burkina Faso, Sénégal, Niger, Côte d’Ivoire, Guinée), des représentants de la classe politique, du gouvernement, de la société civile, de l’administration, de l’armée, des chancelleries, sont invités à prendre aux travaux du forum. Avec comme résultats attendus, des populations qui, ayant compris les exigences liées à la non-violence, s’impliquent pour une transition apaisée au cours de laquelle les rôles et responsabilités de chacun seront connus.
Les activités du forum se dérouleront dans trois atéliers thématiques sur « les rôle et responsabilité de la presse pour une transition apaisée », la meilleure manière d’ «instaurer un dialogue national pour une transition réunie », la « contribution de la classe politique et de la société civile pour la libération par le dialogue des régions du nord du Mali occupées par les rebelles ». La synthèse des travaux sera présentée dans un document qui sera transmis aux autorités maliennes, dès la fin de l’atélier, et restitué aux populations des régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti, à partir du 15 juillet.
C.T
