Ils sont nombreux les observateurs qui ne s’attendaient pas à ces montants jugés dérisoires par des observateurs que nous avons interrogés pour s’octroyer une radio ou une télé privée dans notre pays. La fronde des acteurs a-t-elle porté, quand on sait que les promoteurs de la majeure partie des radios et télé privées demeure des hommes politiques et hautes personnalités de l’Etat ou de puissants chefs religieux face auxquels l’Etat censé garantir les actions de la HAC, a toujours reculé.
Sur proposition de la HAC, le gouvernement du Mali a pris un décret le 9 mai dernier, portant modification de l’arrêté interministériel n°0443/MENC- MEF SG portant fixation du montant et les modalités de paiements des frais de délivrance de l’autorisation d’établissement et l’exploitation des services de communication audiovisuelle.
Ainsi, le tarif pour l’implantation d’une radio (frais d’étude et de droits d’accès) varie entre 800 000 FCFA et 3. 500 000 FCFA, celui d’une télévision oscille entre 2. 700 000 FCFA et 5 500 000 FCFA.
Cependant, pour la radiodiffusion sonore commerciale (FM), les frais d’étude sont de 300 000 FCFA. Les droits concernant la radiodiffusion sonore non commerciale (FM), les frais d’étude sont de 200 000 FCFA droits d’accès 300 000 FCFA. S’agissant de la radiodiffusion sonore étrangère (FM) les frais d’étude sont de 500 000 FCFA les droits d’accès à 3.000 000FCFA
S’agissant de l’éditeur de télévision commerciale : réseaux local-régional (dont le District de Bamako) national les frais d’étude sont de 500 000 FCFA les droits d’accès 5.000 000 FCFA.
Par rapport à l’éditeur de télévision non commerciale pour la locale-régionale (dont le district de Bamako) les frais d’étude sont de 200 000 FCFA les droits d’accès 2500 000FCFA.
Quant à l’opérateur de diffusion de télévision numérique terrestre (Tnt), le réseau local-réseau régional (dont le District de Bamako) réseau national, les frais d’étude sont de 500 000FCFA et les droits d’accès 5.000 000FCFA.
On se rappelle il ya quelques semaines l’union des radios et télévisions libres s’était insurgée contre la fermeture de la quarantaine de radios. Alors, Fodié et ses collègues ont –ils été interpellés quelque part pour qu’ils mettent de leur vin ? En tout cas, ces montants vont dans ce sens. L’assainissement du milieu tant annoncé prend du plomb dans l’aile. Si tel est le cas, la presse écrite doit aussi souffler.
Rassemblés par Mamadou Traoré stagiaire