Ouverture de l’Ecole supérieure de journalisme et de communication de Bamako : Les raisons d’un blocage

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Le ministre de l’enseignement supérieur, Me Mountaga Tall avait, à cor et à cri, annoncé l’ouverture dès la rentrée académique 2015-2016, de l’Ecole supérieure de journalisme et de communication de Bamako. Un malentendu entre les départements de l’enseignement supérieur et celui de l’économie numérique, de l’information et de la communication retarde son démarrage.

A quelques mois de la fin de l’année académique courante, rien ne semble bouger. En cause, une guéguerre de leadership et d’intérêt entre les départements de l’Economie numérique et de l’Information et de la Communication et celui de l’Enseignement supérieur.

Si au ministère de l’enseignement supérieur on relativise et joue à gagner du temps et à l’apaisement, au département de l’économie numérique, de l’information et de la communication, l’on est convaincu que le blocage n’est dû au fait que leur département, qui est à la base de l’initiative depuis plusieurs décennies, en est éjecté.

Le département que dirige aujourd’hui Choguel Kokalla Maïga et qu’avaient déjà géré Mahamadou Camara et Jean-Marie Idrissa Sangaré, avait déjà mis en place une commission devant réfléchir sur le contenu des programmes à enseigner dans cette école.

La commission, dirigée par Diomansy Bomboté, ancien enseignant du CSTI de Dakar (principal établissement de formation des journalistes et communicateurs de la sous-région ouest-africaine) aurait même déjà déposé son rapport. L’on souhaite au département de l’information et de la communication que cette école, à l’instar de l’Ecole Nationale d’Administration de Bamako, soit rattachée à la Primature pour mettre fin à cette guéguerre d’intérêts.

En attendant, l’imposant bâtiment devant abriter les bureaux et les salles de classes de cette école est terminé et n’attend plus qu’à être inauguré.

Hamadoun Kara

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1 commentaire

  1. Tout bon projet est rattaché à la Primature. Je pense qu'il est temps pour les département ministériels aient leur autonomie de gestion et ouvrir un peu la compétitivité entre ces structures.

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