La nouvelle est tombée avant-hier sur le paysage médiatique malien comme une pluie nocturne en plein sahara, la nomination de Ousmane Mahalmoudou Maiga, affectueusement appelé ‘’Pelé’’ comme directeur de l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP), c’était à l’issue du conseil des ministres du mercredi 12 Mars 2014.
Un vieux de la vieille, la qualification n’est point prétentieuse pour annoncer l’arrivée de Ousmane. M. Maïga à la tête de l’AMAP. Celui qui durant toute sa carrière a fait preuve d’un professionnalisme enviable au service de la presse d’Etat malien. Talentueux aussi en journalisme (quand il avait la plume) qu’en football (lorsqu’il jouait) ‘’Pélé’’ ne doit cette promotion qu’à sa seule qualité professionnelle.
Il est, à quelques exceptions près, le prototype de celui qu’il remplace à ce poste, Souleymane Drabo, qui a fait valoir ses droits à la retraite, le 1er janvier 2014, après une riche carrière professionnelle bien remplie.
Comme son homonyme de la séleçao des années 1960, Maiga Ousmane Mahalmoudou a fait preuve d’un leadership vertueux quand, il était (jusqu’à sa nomination) directeur de la rédaction du quotidien national L’ESSOR. Du haut de ses 61 ans, ce natif de Gao est un pur produit du quotidien national. Après un petit passage dans l’enseignement, qu’il a exercé comme professeur de Philosophie au Lycée des Jeunes filles de Bamako, entre octobre 1977 et avril 1978, il intègre l’équipe de la rédaction du canard public. En sa qualité de jeune débutant, il commence comme secrétaire de rédaction et maquettiste. Histoire de se familiariser avec l’écriture journalistique. Dès son premier contact avec ce sacerdoce, il succombe à sa beauté comme le ballon rond qui aurait fondé son autre réputation. En 1982, il est affecté à la section reportages, où il s’occupe des questions socio-économiques, sportives et culturelles. Fonction qu’il mena avec finesse au point de le doubler, au poste de chef de division de la presse quotidienne en 1986. Le débutant confirme son talent de meneur d’homme en se distinguant par ses atouts de créativité.
Son ascension en grade et en expérience, le mène en 1998 au poste de rédacteur en chef-adjoint de L’ESSOR. A ce poste il suppléait à un certain Souleymane Drabo, sous le ministère de cet ainé, Gaoussou Drabo, alors directeur général de l’AMAP. Au poste de rédacteur en chef, les deux éminemment grises feront un premier échange de relais
Dans ses confidences, l’aîné Gaoussou Drabo, disait qu’un journaliste n’est jamais à la retraite. Tant que l’actualité est fournie. Tous les deux vont certainement continuer à inspirer les jeunes générations à travers leurs belles plumes.
L’homme, qui est appelé à relever plus haut le drapeau de l’AMAP dans la galaxie de la presse, malienne et internationale est imbibée d’une riche et solide formation, tant en journalisme qu’en Philosophie. Titulaire du baccalauréat en 1973 en philo-langue, obtenu au Lycée franco-arabe de Tombouctou, ‘’Pelé’’ intègre l’Ecole normale supérieur (ENSUP), où il décroche en 1977, une maîtrise en philosophie. Après cette formation, il s’envole pour la Roumanie, pour y effectuer une formation en journalisme. Entre Octobre 1979 et Juin 1982, il boucle le cycle de Licence en journalisme à l’Academie Stéfan Gheorghiu de Bucarest. A son retour au pays, il quitte l’enseignement pour la presse, en réalisant enfin ses rêves de jeunesse. Le nouveau parton de l’AMAP est à ce jour, un journaliste de classe exceptionnelle 3ème échelon. Ousmane Maïga, puisse que c’est de lui qu’il s’agit est marié et père de 6 enfants. En quittant la direction de l’AMAP, Souleymane Drabo est sûre de laisser entre de bonnes mains, l’entreprise, qui a représenté pour eux tous deux une deuxième famille.
Bonne chance au roi ‘’Pélé’’.
La rédaction
bonne chance à pélé qui nous à tous soutenu au seins de l’AMAP.
très fière mon pote
Pelé mérite plus!!! Bonne chance!!
Comment peut-on nommer quelqu’un de 61 ans (1 an avant l’âge officiel de la retraite)? Peut être pour arrondir la retraite comme on le dit. Dur, dur, dur de faire le changement au Mali!
Bien écrit. Bien écrit au point que cela amène le lecteur à contenir tout autre sentiment envers les intéressés et se ranger au vœux de l’auteur de l’article. Bonne chance, en effet.
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