Monde judiciaire et medias :rnL’INFJ renforce la capacité d’analyse des journalistes

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Entre le troisième pouvoir qui est le judiciaire et le quatrième pouvoir qui est celui des media, il y a souvent un problème. Dans sa politique d’éclaircir le rôle de tout un chacun et de montrer comment ces deux pouvoirs doivent coexister pour le bon déroulement d’un Etat de droit, l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ), un établissement public à caractère scientifique, qui a pour rôle de former le personnel de la justice, a initié un atelier de formation d’une vingtaine de journalistes sur le thème « justice et presse ». C’était du 20 au 22 novembre à son siège sis à Banankabougou.

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« D’une manière générale, le droit à l’information, à la libre expression et à la critique, est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisés », précisent d’entrée les formateurs.

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Ce qui fait que, les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé aux journalistes que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.

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De l’autre côté expliquent les formateurs, le pouvoir judiciaire aussi est totalement libre. Son rôle est non seulement de conseiller mais aussi, de trancher en toute souveraineté. L’approche théorique de l’indépendance de la justice s’entend de manière immédiate de l’indépendance des juridictions par rapport aux pouvoirs exécutif et législatif, dans le concert des institutions. Elle s’entend aussi de l’indépendance des juges par rapport à des éléments extérieurs, mais aussi peut-être par rapport à eux-mêmes.

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Ainsi, dans le fonctionnement des deux professions, il y a une science des devoirs traditionnellement appelée déontologie qu’il faut appliquer pour la bonne marche du métier. De ce fait, elle est définie comme un ensemble de règles et de devoirs imposés à des professionnels dans l’exercice de leur métier.

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Cependant, les thèmes de cette formation ont été exposés par des différents spécialistes à la manière, à savoir le directeur de l’institut, Oumarou Boikar, Harouna Diallo, le chargé de la communication du ministère de la Justice, Gamer A Dicko, de l’Essor, Kader Traoré de la radio Bamakan, Ibrahim Diallo, journaliste-communicateur, pour ne citer que ceux-ci. 

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Bintou Danioko, stagiaire 

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